« Field Of Dreams » est un film comme il en existe peu. Mais pourquoi, au juste, a-t-il fait pleurer l’incommensurable acteur James Earl Jones, décédé récemment ?
Tl;dr
- James Earl Jones a eu une carrière cinématographique de plus de 50 ans.
- Il a choisi ses rôles en fonction de l’histoire et de son intérêt pour le personnage.
- Le discours d’ouverture de Kevin Costner dans « Field of Dreams » l’a ému aux larmes.
James Earl Jones : Un acteur hors pair aux choix réfléchis
James Earl Jones, qui nous a quittés récemment, a marqué l’industrie du cinéma pendant plus d’un demi-siècle. Sa présence au générique suffisait souvent à justifier le dévouement de deux heures à un film. Bien sûr, tous les films n’étaient pas toujours à la hauteur, comme le confirment « Allan Quatermain et la Cité de l’Or Perdu », « Three Fugitives » et « Soul Man ».
Un choix de carrière motivé par l’histoire et le personnage
Pourtant, James Earl Jones était un acteur qui prenait très au sérieux la partie « travail » de son métier. Comme il l’a expliqué au journaliste Joe Leydon en 1989, « C’est ma profession. Je dois en vivre, car je ne peux pas gagner ma vie autrement. » Ainsi, lorsque les propositions pour des films comme « The Great White Hope » ne se présentaient pas, il acceptait sans excuses des rôles dans des films comme « Blood Tide », « Best of the Best » ou « Excessive Force ».
Cependant, Jones avait deux autres critères pour choisir un film. Le premier était l’histoire. Si le scénario contenait une histoire qui méritait d’être racontée, il acceptait le rôle pour voir ce qu’il pourrait en faire avec le réalisateur et ses collègues acteurs. Le second était plus subtil. Parfois, un rôle l’attirait simplement, comme ce fut le cas avec « Field of Dreams ».
Une émotion palpable lors de « Field of Dreams »
« Field of Dreams », adapté du roman décalé de W. P. Kinsella, « Shoeless Joe », est le genre de film qui, sur le papier, ne devrait pas fonctionner. Pourtant, ce film a réussi à émouvoir Jones aux larmes dès la narration d’ouverture de Ray Kinsella (Kevin Costner) sur tout ce qui a précédé le moment où il a entendu pour la première fois la voix désincarnée dans le champ de maïs.
Jones a confirmé qu’il avait fait le bon choix en voyant le film terminé pour la première fois. La musique de James Horner a particulièrement contribué à l’émouvoir, mais il y avait quelque chose de plus à cette réponse. « Et je ne savais pas pourquoi », a-t-il avoué.
Un acteur inégalable
James Earl Jones a toujours fait un travail brillant, car il ne savait pas comment faire autrement. En effet, il est difficile de trouver une personne qui ait prononcé un discours plus émouvant sur l’importance du baseball en Amérique que le personnage de Jones, Terence Mann, dans « Field of Dreams ». Jones était vraiment un acteur exceptionnel.
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