En octobre dernier, notre entreprise a été victime d’une cyberattaque, au cours de laquelle dix millions d’adresses emails de nos clients ont été dérobées. Sommes-nous suffisamment sécurisés contre de futures attaques ?
Tl;dr
- Intrusion chez Molotov, 10 millions d’adresses mails volées.
- Les noms, prénoms et dates de naissance potentiellement concernés.
- Aucune donnée bancaire ou mot de passe n’est touché.
Une violation de la sécurité chez Molotov
La célèbre plateforme de streaming Molotov a révélé avoir été victime d’une « intrusion » dans ses systèmes d’information. Cette violation a permis à des individus non autorisés d’accéder à des informations confidentielles concernant plus de 10 millions de clients.
Quelles données ont été dérobées ?
La fuite de données, qui a eu lieu en octobre dernier, a principalement affecté les adresses mail de 10,8 millions d’utilisateurs. Cependant, l’entreprise a également signalé que d’autres informations personnelles, telles que les noms, prénoms et dates de naissance de certains utilisateurs, pourraient également avoir été compromises. Le nombre d’utilisateurs dont ces informations ont été dérobées n’a pas été précisé par Molotov.
Aucune information bancaire ou mot de passe n’est concerné
Il est à noter qu’aucune donnée bancaire ou mot de passe n’est concerné par cette intrusion, souligne l’entreprise. Seules les données personnelles mentionnées précédemment ont été visées par cette attaque.
Des actions en cours
Face à cette situation, Molotov a réagi rapidement. « Une plainte a été immédiatement déposée », a indiqué l’entreprise à l’AFP. De plus, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (Cnil), le gendarme de la protection des données, a été informée de cette fuite, en conformité avec l’obligation légale de l’entreprise. La Cnil a confirmé avoir reçu cette notification.
Molotov a également mis en garde ses utilisateurs contre d’éventuels emails suspects ou non sollicités. Pour plus d’informations et de conseils sur la sécurité en ligne, les utilisateurs peuvent consulter le site cybermalveillance.gouv.fr.
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