L’application basée sur Sunbird, encore en version bêta, a été retirée du Play Store. Que va-t-il se passer maintenant pour cette application ?
Tl;dr
- La version bêta de Nothing Chats a été retirée du Play Store.
- Le lancement de l’application a été retardé jusqu’à nouvel ordre.
- Les critiques soulignent un manque de sécurité, notamment l’absence de cryptage.
- Nothing travaille avec Sunbird pour résoudre plusieurs bugs.
Une question de sécurité : le retrait de Nothing Chats
Nothing Chats, l’application qui promettait de résoudre les dilemmes éternels de messagerie entre Android et Apple, a été retirée du Play Store seulement un jour après sa sortie. Le lancement de l’application est désormais reporté “jusqu’à nouvel ordre”.
Inquiétudes grandissantes
Depuis son annonce, la critique distinguée a vu grandir ses rangs. Les préoccupations sont principalement liées aux risques de sécurité posés par une application comme Nothing Chats. “Intrinsèquement moins sécurisée”, telle est l’opinion qui semble faire consensus.
We’ve removed the Nothing Chats beta from the Play Store and will be delaying the launch until further notice to work with Sunbird to fix several bugs.
We apologise for the delay and will do right by our users.
— Nothing (@nothing) November 18, 2023
Des failles de sécurité majeures
Récemment, le site 9to5google a démonté l’application, concluant à une absence totale de cryptage de bout en bout. Ces résultats corroborent d’autres inquiétudes, notamment le fait que la base de l’application, Sunbird, utilise HTTP au lieu de HTTPS. Kishan Bagaria, fondateur de Texts.com, est allé jusqu’à qualifier l’application d’extrêmement insécurisée après que des tests de son équipe ont révélé que tous les textes sortants étaient divulgués en clair à un serveur sentinelle.
Réaction de l’entreprise
Face à ces critiques, Nothing n’a pas directement répondu aux préoccupations concernant la vie privée. Cependant, la société a affirmé collaborer avec Sunbird pour “corriger plusieurs bugs” et promet de “bien faire par nos utilisateurs”.