Il existe plusieurs méthodes et plusieurs interlocuteurs, selon les situations. Suivez le guide !
Les nids-de-poule sont un fléau qui n’est pas près de disparaître. Et au début du printemps, ils fleurissent sur nos routes ! La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez participer et aider à les faire combler, en les signalant efficacement et à la bonne personne. Une fois un candidat particulièrement sévère sélectionné, garez-vous en toute sécurité, et suivez le guide !
A qui le signaler ?
En fonction du réseau sur lequel vous roulez, votre interlocuteur sera différent. En agglomération, sur voie communale, il vous faudra contacter la mairie, qui s’occupe de l’entretien de ce réseau. Avant d’appeler ou d’envoyer un mail, pensez à repérer le plus précisément possible le nid-de-poule : rue, numéro, intersection, ou même photos ou position GPS !
Sur une départementale, c’est logique, il faudra vous adresser au département. Les sites des conseils départementaux comportent tous une rubrique « nous contacter ». De là, vous pouvez leur adresser un mail, ou les joindre par téléphone.
Si vous rencontrez un nid-de-poule sur une nationale ou une autoroute non-concédée, l’instance concernée est la Direction interdépartementale des routes (DIR). Chaque région en compte une, comme la DiRIF en Île-de-France. Dans votre moteur de recherche, tapez DIR et le nom de votre région, pour retrouver les informations de contact. Enfin, sur une autoroute payante, il vous faudra contacter directement la société privée qui en est gestionnaire.
Les plateformes des associations
Certaines associations se posent en intermédiaires entre vous et les instances concernées. Pratique, elles transmettent les informations nécessaires aux interlocuteurs, et peuvent rassembler plus de signalements pour avoir plus de poids.
Niddepoule.fr est un site spécialisé mis en place par la Fédération française des motards en colère (FFMC). Pratique, il vous suffit d’autoriser la géolocalisation et d’envoyer une photo pour un signalement rapide et précis.
Plus générale, « J’ai mal à ma route » est une plateforme de signalement conçue par 40 Millions d’automobilistes. Elle vous permet de décrire un problème sur la chaussée (y compris les nids-de-poule, donc), d’indiquer sa position, et d’envoyer une photo.
Pour quel résultat ?
Malgré tous ces signalements, les autorités ne sont pas tenues d’agir. Mais ils sont reconnus responsables en cas d’accident, et doivent donc verser des indemnités. Une motivation souvent suffisante pour que des travaux aient lieu si les dégâts sont importants.
Si vous êtes victime d’un accident lié à un manque d’entretien de la voirie, pas la peine de signaler ce dernier selon les méthodes évoquées plus haut : signalez-le simplement à votre assureur, qui se chargera d’obtenir des réparations auprès de l’État ou de l’entreprise responsable. Pensez en revanche à rassembler un maximum de preuves : tout est bon pour démontrer que l’accident a bien été causé par un défaut d’entretien de la voirie.
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