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Neuralink sous le coup d’une enquête fédérale pour ses tests sur les animaux ?

Neuralink sous le coup d’une enquête fédérale. L’entreprise d’Elon Musk aurait fait souffrir inutilement des animaux.

L’Inspecteur Général du Département américain de l’Agriculture (USDA) aurait démarré une enquête sur Neuralink concernant de potentielles violations du bien-être animal durant ses tests. Selon Reuters, des documents internes montrent que des employés s’inquiètent du fait que l’entreprise a accéléré les tests sur les animaux et causé des souffrances et des morts inutiles.

Neuralink aurait tué 1 500 animaux, dont plus de 280 moutons, cochons et singes, depuis 2018. Ces chiffres ne signifient pas nécessairement que Neuralink viole la loi, d’autant que l’entreprise a répondu favorablement à toutes les inspections de l’USDA dans ses installations. Cependant, des salariés de la société ont déclaré que les pressions du fondateur, Elon Musk, pour accélérer le développement ont conduit à des échecs, et donc des morts, plus importants qu’ils n’auraient dû l’être.

En analysant les documents internes obtenus, Reuters affirme avoir trouvé quatre tests impliquant 86 cochons et 2 singes avec des résultats discutables, probablement à cause d’erreurs humaines. Neuralink a dû répéter ces expérimentations, faisant augmenter le nombre de morts. La cause principale étant, presque à chaque fois, la précipitation dans les actes. Neuralink a déjà reconnu un certain nombre d’erreurs durant ses expérimentations, tout en réaffirmant n’avoir enfreint aucune loi.

L’entreprise d’Elon Musk aurait fait souffrir inutilement des animaux

L’entreprise a récemment organisé un événement au cours duquel elle a annoncé qu’elle pourrait démarrer les tests sur l’homme dans les six mois. Et Elon Musk n’a pas manqué de rappeler que Neuralink faisait tout son possible à chacun de ses tests sur un être vivant : “Avant de ne serait-ce que penser à implanter un appareil dans un animal, nous faisons tout ce qui est possible avec des tests extrêmement rigoureux. […] Nous prenons énormément de précautions et nous voulons toujours que l’appareil, à chaque fois que nous procédons à l’implantation – que ce soit dans un mouton, un cochon ou un singe – soit confirmatoire et non exploratoire.”

Mais Reuters insiste, affirmant avoir trouvé de nombreuses références à des “chirurgies exploratoires”. Autumn Sorrells, directrice du programme de protection des animaux chez Neuralink, aurait même demandé aux employés en octobre de retirer la mention “exploratoire” dans les titres de leurs papiers et de ne plus utiliser le terme.


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