L’objectif est également d’empêcher l’agence de revenir sur le règlement de confidentialité de 5 milliards de dollars conclu en 2020. Pensez-vous que cette décision tiendra ?
Tl;dr
- Meta poursuit la Federal Trade Commission (FTC) pour empêcher la réouverture d’un accord de confidentialité de 5 milliards de dollars de 2020.
- La FTC affirme que Meta a violé à plusieurs reprises les termes de l’accord de 2020 concernant la confidentialité des utilisateurs.
- La FTC cherche également à restreindre l’utilisation de la reconnaissance faciale par Meta et à introduire un moratoire sur les nouveaux produits et services.
- Plusieurs États et l’UE ont poursuivi Meta pour arrêter la monétisation des données des enfants.
La société Meta, autrefois connue sous le nom de Facebook, se trouve dans une situation litigieuse avec la Federal Trade Commission (FTC). En effet, Meta a intenté un procès à cette agence fédérale dans l’espoir d’empêcher la réouverture d’un accord majeur sur la confidentialité, évalué à 5 milliards de dollars, qui remonte à 2020.
Préoccupations en matière de confidentialité et de données des enfants
La FTC accuse Meta de violations répétées des termes de cet accord de 2020 relatifs à la confidentialité des utilisateurs. De plus, l’entreprise aurait enfreint le “Children’s Online Privacy Protection Act” (COPPA), une loi visant à protéger la confidentialité des enfants en ligne. La FTC a déjà obtenu l’accord d’un juge pour limiter ce type de monétisation, une décision que Meta espère renverser.
Outre ces allégations, la FTC cherche à mettre en place de nouvelles restrictions pour limiter l’utilisation de la reconnaissance faciale par Meta. Elle vise également un moratoire complet sur les nouveaux produits et services de l’entreprise jusqu’à ce qu’un audit par une tierce partie détermine si l’entreprise respecte ses obligations en matière de confidentialité.
Plusieurs États ainsi que l’Union européenne ont poursuivi Meta afin de mettre fin à la monétisation des données des enfants. Samuel Levine, directeur du Bureau de la protection des consommateurs à la FTC, souligne la “négligence” de l’entreprise qui, selon lui, “a mis en danger les jeunes utilisateurs”.
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