Au cours des prochaines semaines, quinze pays supplémentaires bénéficieront d’un accès.
Tl;dr
- Meta AI s’apprête à un déploiement international massif.
- De nouvelles langues seront supportées et l’IA sera intégrée à plus d’applications.
- Le déploiement ne touchera pas l’UE en raison de préoccupations réglementaires.
Un déploiement à grande échelle
Le monde de l’intelligence artificielle connaîtra bientôt un grand bouleversement. En effet, Meta AI, l’assistant virtuel de la société Meta, est sur le point de s’étendre à l’international.
Nous parlons notamment du Brésil, de la Bolivie, du Guatemala, du Paraguay, des Philippines et du Royaume-Uni où Meta AI arrivera dès aujourd’hui. La liste des pays qui accueilleront prochainement cette technologie comprend également l’Algérie, l’Égypte, l’Indonésie, l’Irak, la Jordanie, la Libye, la Malaisie, le Maroc, l’Arabie Saoudite, le Soudan, la Thaïlande, la Tunisie, les Émirats arabes unis, le Vietnam et le Yémen. Cependant, aucune date spécifique n’a été communiquée pour ces pays.
Nouvelles langues supportées et intégration dans diverses applications
En plus de cette expansion géographique, Meta AI élargit également ses compétences linguistiques. À partir d’aujourd’hui, il prend en charge le Tagalog, et le support pour l’arabe, l’indonésien, le thaï et le vietnamien est attendu « bientôt ». Les utilisateurs pourront profiter de l’assistant Meta AI sur le web ou via les applications de médias sociaux de l’entreprise : Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.
Ce déploiement international voit également l’arrivée de Meta AI sur les lunettes intelligentes Ray-Ban Meta au Royaume-Uni et en Australie. Pour le moment, au Royaume-Uni, seuls les services vocaux seront disponibles. Meta n’a pas donné de calendrier pour l’arrivée des fonctionnalités multimodales complètes sur ces lunettes.
L’Union européenne, grande absente de cette expansion
Il est important de noter que l’Union européenne est notablement absente de cette extension. En effet, Meta a déclaré cet été qu’elle n’introduirait pas ses services d’IA multimodaux dans l’UE en raison de préoccupations réglementaires. Le PDG Mark Zuckerberg a publiquement critiqué la manière dont les régulateurs européens gèrent la prolifération de l’intelligence artificielle.
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