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Après les déclarations de Rayan Cherki
niant tout contact officiel avec l’Algérie, la Fédération
algérienne sort du silence et livre une version explosive des faits
!
Le feuilleton Rayan Cherki et son
choix de sélection nationale continue de faire des vagues. Tout
juste convoqué en équipe de France A par Didier Deschamps,
l’attaquant lyonnais avait affirmé ce week-end dans
L’Équipe n’avoir « jamais eu de contacts
officiels » avec la Fédération Algérienne de Football
(FAF) ni avec son sélectionneur ou son président. Une version qui
visait à clore les débats sur ses prétendues hésitations ou le rôle
de la FAF. Mais c’était sans compter sur la réponse cinglante venue
d’Alger. Une source au sein de la FAF, citée par le média TSA
Algérie ce lundi,
livre un tout autre son de cloche et accuse ouvertement le joueur
d’avoir usé de « subterfuges ».
Cherki accusé d’avoir
« fui » les dirigeants algériens
Selon cette source fédérale, la
FAF, sous l’impulsion de son nouveau président Walid Sadi, aurait
bel et bien tenté d’établir un contact direct avec Rayan Cherki.
Après avoir joint le père du joueur, qui aurait conseillé de
s’adresser directement à son fils, le président Sadi « n’a
pas pu le contacter ». Face à cette difficulté, la FAF
aurait alors mandaté trois internationaux algériens proches de
Cherki – Saïd Benrahma, Amine Gouiri et Aïssa Mandi – pour
« le sonder » et arranger un rendez-vous. Mais là encore,
la tentative se serait heurtée à un mur : le joueur aurait
« trouvait à chaque fois des
subterfuges » pour éviter la rencontre, assure la
source de TSA Algérie.
Rendez-vous manqués et position
finale : L’Algérie en plan B ?
Malgré ces esquives, un accord
aurait finalement été trouvé pour une rencontre entre Cherki et le
sélectionneur national, Vladimir Petković. Mais, coup de théâtre,
le joueur aurait « fait défection » au dernier
moment, envoyant son conseiller en communication à sa place. Devant
le refus de Petković de rencontrer l’agent, la FAF aurait alors
dépêché Paolo Rongoni, préparateur physique des Verts qui a connu
Cherki à Lyon. C’est finalement par cet intermédiaire que le
néo-Bleu aurait fait connaître sa position : « Il a
dit ouvertement qu’il donnait sa préférence pour l’équipe de
France. Si ce n’est pas le cas, il a évoqué la possibilité d’opter
pour l’Algérie, » révèle la source à TSA Algérie,
présentant les Fennecs comme un plan B.
Deux versions opposées : Le flou
persiste
Nous voilà donc face à deux
versions diamétralement opposées. D’un côté, Rayan Cherki qui
assure n’avoir jamais été officiellement contacté par les plus
hautes instances algériennes. De l’autre, une source de la FAF qui
dépeint un joueur fuyant les rencontres et utilisant des
« subterfuges », tout en gardant l’Algérie comme une
option de repli. Difficile pour le public de démêler le vrai du
faux dans cette affaire de « parole contre parole ».
Un feuilleton loin d’être
terminé pour Cherki
Cette contre-attaque médiatique de
la Fédération algérienne ne manquera pas de faire réagir et ajoute
une pression supplémentaire sur les épaules de Rayan Cherki au
moment où il s’apprête à honorer sa première convocation avec
l’équipe de France A. Si la FAF conclut que « s’il voulait
venir, le dialogue était ouvert », la version de Cherki
suggère que ce dialogue n’a jamais réellement eu lieu au niveau
souhaité. Un feuilleton qui ternit quelque peu l’image et qui n’est
sans doute pas la meilleure préparation pour le joueur avant ses
grands débuts internationaux.
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