Cohen a avoué qu’il n’avait pas compris que Bard était un service d’intelligence artificielle générative capable de fabriquer de fausses informations.
Tl;dr
- Michael Cohen a utilisé Google Bard pour citer des cas juridiques fictifs.
- Ces cas fictifs ont été présentés devant un tribunal fédéral.
- Cohen admet ne pas avoir suivi les tendances technologiques juridiques.
- Il est prévu que Cohen soit le témoin clé dans un procès contre Trump.
L’affaire des citations fictives
L’ex-bras droit de Donald Trump, Michael Cohen, a avoué avoir invoqué des cas juridiques inventés, produits par Google Bard, qui se sont retrouvés devant une cour fédérale. Ces aveux viennent de documents judiciaires récemment déclassifiés.
Une technologie mal maîtrisée
Dans une déclaration sous serment, Cohen a reconnu avoir transmis ces documents à son avocat qui les a par la suite présentés à un juge fédéral. D’ailleurs, il déclare, avec une pointe de regret, ne pas avoir suivi les “tendances émergentes (et les risques associés) dans la technologie juridique”.
Impact de cette méprise, la cour fédérale a éprouvé des difficultés à trouver les trois décisions mentionnées par l’avocat de Cohen, David M. Schwartz. Le juge Jesse M. Furman a exprimé son mécontentement : si Schwartz ne fournissait pas la documentation de ces cas, il devait fournir “une explication détaillée sur la manière dont la motion en est venue à citer des affaires qui n’existent pas et quel rôle, le cas échéant, M. Cohen a joué dans la rédaction ou la révision de la motion avant qu’elle ne soit déposée.”
Un Chatbot au centre de l’affaire
C’est ici qu’entre en jeu Google Bard, ce chatbot de texte qui a la capacité de produire des citations et des descriptions en apparence réelles. Cohen a blâmé son avocat, indiquant qu’il ne savait pas que Schwartz inclurait ces cas dans sa soumission sans même vérifier leur existence.
Un risque pour le procès contre Trump
Cette gaffe donne des munitions supplémentaires aux avocats de Trump pour discréditer Cohen, qui est censé être le témoin clé dans le procès pour falsification de documents d’entreprise à l’encontre de l’ancien président.
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