Les produits financiers traditionnels sont en nette perte de vitesse par rapport aux crypto-monnaies, notamment dans les pays en développement, avec un prépayé qui intéresse grandement.
Comme le révèle le deuxième Global Prepaid Index de Ding, les clients sont de plus en plus nombreux à se lancer dans les services liés aux actifs numériques, bien plus attrayants que les produits financiers traditionnels, comme les prêts personnels. Les données montrent aussi un fort niveau d’adoption des monnaies numériques, atteignant 25 % dans les pays en développement interrogés.
Les produits financiers traditionnels en nette perte de vitesse par rapport aux crypto-monnaies
Cette étude bi-annuelle commandée par le service Ding examine les réponses de pas moins de 6 250 participants en Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Nigéria, Indonésie, Allemagne, Inde, Mexique, Brésil et Philippes, concernant leur engagement sur le marché prépayé et leur comportement général concernant l’économie.
Parmi les pays sondés, les taux les plus élevés d’adoption des crypto-monnaies ont été enregistrés au Nigéria, avec 25 % des utilisateurs confirmant posséder des Bitcoin ou autres crypto-actifs. Venaient ensuite les Philippines et l’Indonésie, avec 19 et 18 % des répondants respectivement qui confirmaient avoir des crypto. A contrario, l’adoption des crypto est “très” faible en Allemagne et au Mexique, avec 8 % pour chacun, et 10 % ensuite pour l’Arabie saoudite.
Notamment dans les pays en développement, avec un prépayé qui intéresse grandement
Cette étude montre aussi une grande préférence pour les crypto-monnaies plutôt que les produits financiers traditionnels. Les crypto-monnaies se sont classées sixième sur treize options, avec les comptes bancaires traditionnels, comptes d’épargnes, cartes de crédit étant les produits les plus populaires. Cependant, les crypto ont été davantage cités que les prêts personnels et autres actions en bourse et prêts immobiliers.
Le rapport révèle par ailleurs des informations assez intéressantes concernant le marché du prépayé, montrant que plus de trois quarts des utilisateurs ont déjà eu affaire à des produits ou services prépayés. Et loin d’être la dernière option pour celles et ceux qui n’ont pas le droit à un abonnement de téléphone ou une carte de crédit, le sondage montre que les gens choisissent souvent le prépayé parce que c’est plus simple à contrôler en termes de budget et de dépenses. Seuls 11 % des sondés déclarent utiliser le prépayé parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.
Interrogé par The Fintech Times, Rupert Shaw, directeur commercial chez Ding, déclarait : “2021 a été une année où les crypto-monnaies, la DeFi et les NFT sont devenus de plus en plus fréquents dans les conversations. Notre Global Prepaid Index a montré que les clients souhaitent de la flexibilité et une alternative à ce qui existe aujourd’hui, et cela s’applique aussi bien aux options d’investissement qu’aux autres produits prépayés – ces clients sont économes, ils veulent pour contrôler leur budget et il y a une vraie tendance à cette option face aux services financiers traditionnels.”
“La nature peer-to-peer de cette catégorie d’investissement est attrayante et c’est aussi une opportunité pour eux d’être inclus financièrement là ils pouvaient se sentir exclus par le passé.” 2021 a été une année importante pour les crypto, avec des pics de valeur et des actualités très fréquentes, notamment autour des NFT.
Cependant, les soucis de sécurité continuent de plomber cette industrie. Une autre découverte intéressante du rapport GPI est la corrélation élevée entre la peur des cybercrimes et l’adoption des crypto-monnaies. Plus de la monnaie des répondants du Nigéria, des Philippines et d’Indonésie ont fait par de leur peur du vol de leurs données financières, de leur identité ou du piratage, plus que dans les autres pays.
Les sondés de ces pays sont aussi plus enclins à signaler une crainte de la collecte des données par leur gouvernement ou de grandes entreprises. A contrario, les clients indiens sont les moins inquiets quant aux délits financiers en ligne et aux fraudes à la donnée. Les Allemands, eux, s’inquiètent le moins de la collecte de données.
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