[ad_1]
Avant de devenir une icône du cinéma d’action, Paul Walker a joué dans un thriller souvent méconnu du grand public. Ce film a pourtant posé les bases d’une saga à succès, désormais incontournable pour les amateurs du genre.
Tl;dr
- « The Skulls » : succès surprise en 2000.
- Deux suites oubliées, peu liées à l’original.
- Aucune disponibilité en streaming actuellement.
Le phénomène The Skulls
Difficile d’imaginer, plus de vingt ans après, l’écho rencontré par The Skulls lors de sa sortie en 2000. Porté par Paul Walker et Joshua Jackson, alors au sommet de la vague des films pour ados, ce thriller conspirationniste signé Rob Cohen avait su tirer profit de son duo d’acteurs irrésistibles. L’intrigue suivait Luke, un étudiant boursier dans une université huppée où il s’efforce de s’intégrer – jusqu’au jour où il rejoint une mystérieuse société secrète fortement inspirée du fameux club Skull and Bones de Yale.
L’univers trouble des sociétés secrètes
Ce premier opus se concentrait sur la tension croissante entre Luke et Caleb (le personnage de Jackson), devenus frères de sang avant de basculer dans une spirale de secrets et de meurtres. Les travers du pouvoir et la corruption des élites y étaient abordés sans détour, laissant le spectateur aussi fasciné que mal à l’aise devant ces rituels réservés à une élite. Malgré un scénario parfois prévisible, le film avait séduit le public en rapportant plus de 50 millions de dollars – un joli succès au regard d’un budget modeste.
Séquelles discrètes et perte d’aura
Pourtant, rares sont ceux qui se souviennent aujourd’hui des deux suites produites directement pour le marché vidéo. The Skulls II, réalisé par Joe Chapelle, change complètement d’équipe : on y suit Ryan (interprété par Robin Dunne), hésitant à rejoindre la société déjà fréquentée par son frère, jusqu’à découvrir un nouveau scandale entourant la mort d’une jeune femme. Quant à The Skulls III, mis en scène par J. Miles Dale, il délaisse encore les personnages originaux pour s’intéresser à Taylor (Clare Kramer), déterminée à s’imposer dans ce cercle fermé habituellement réservé aux hommes.
En résumé, si la saga a tenté d’explorer plusieurs variations autour du thème central – les dérives du pouvoir secret –, elle a rapidement perdu en consistance. La critique n’a guère été tendre avec ces suites jugées fades et dépourvues d’originalité :
- Scénarios recyclant les clichés sans brio.
- Détachement complet vis-à-vis des figures du film initial.
- Tentatives timides pour renouveler l’intrigue autour des sociétés secrètes.
L’héritage et la rareté actuelle
Ironie du sort : aucune des œuvres issues de la franchise n’est accessible sur les principales plateformes de streaming aujourd’hui. Un constat frustrant pour qui voudrait redécouvrir cette plongée cinématographique dans les arcanes troubles des sociétés étudiantes américaines. La nostalgie n’en sera que plus vive pour les amateurs du genre…
Source link




