Le Texas part à la chasse aux sociétés financières qui s’éloignent des énergies fossiles. Ou comment saborder encore un peu plus la planète.
Bloomberg rapportait tout récemment que l’État du Texas, aux États-Unis, commence a exigé des entreprises financières qu’elles donnent davantage de détails concernant leur politique vis-à-vis de l’environnement, ceci en accord avec une loi passé en juin dernier interdisant à l’État de faire des affaires avec des sociétés qui “boycottent les groupes énergétiques”.
Le Texas part à la chasse aux sociétés financières qui s’éloignent des énergies fossiles
Le contrôleur de gestion Glenn Hegar a envoyé cette semaine des lettres à environ 150 entreprises financières, qu’elles soient grosses ou petites, pour connaître leurs plans face à l’urgence climatique. Cette initiative fait suite à une première demande, faite à 19 entreprises, dont BlackRock et JPMorgan Chase, le mois dernier.
“Nous savons que certaines de ces sociétés ont des investissements dans le pétrole et le gaz aujourd’hui, mais qu’en sera-t-il demain ?”, déclarait Glenn Hegar dans un communiqué concernant les lettres envoyées le mois dernier. “Vendent-ils l’espoir d’un avenir ‘vert’ en promettant de se débarrasser ou de réduire leur exposition aux énergies fossiles ?” Voilà des questions tout à fait pertinentes à l’heure où le monde doit justement tout faire pour protéger l’environnement…
Ou comment saborder encore un peu plus la planète
La loi donne au contrôleur de gestion toute discrétion pour constituer une liste d’entreprises et permet à ce dernier de décider quelles sociétés contacter – et, comme Bloomberg le rapporte, il semblerait que Glenn Hegar ait décidé de ratisser très large quant au genre de firmes qu’il cible -. La lettre précise par ailleurs que si les entreprises ne répondent pas dans les 61 jours, l’État partira du principe que “la société boycotte les groupes énergétiques”.
Difficile de se dire que les États-Unis pourraient efficacement participer à la protection de notre environnement avec de tels agissements. Mais c’est la loi…
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