Elon Musk a décidé de bloquer son projet d’acquisition pour 44 milliards de dollars.
Début mai, Twitter avait estimé que les comptes faux ou spam représentaient moins de 5% de ses utilisateurs actifs quotidiens pouvant être monétisés. Dans l’attente de détails étayant ces données chiffrées, le multimillionnaire Elon Musk a mis son acquisition du réseau social à l’oiseau bleu temporairement en attente. A noter qu’il devra payer une indemnité de résiliation d’un milliard de dollars s’il se retire.
Twitter deal temporarily on hold pending details supporting calculation that spam/fake accounts do indeed represent less than 5% of usershttps://t.co/Y2t0QMuuyn
— Elon Musk (@elonmusk) May 13, 2022
L’action Twitter a chuté de 17,7% à 37,10 dollars dans les échanges de pré-marché, son plus bas niveau depuis qu’Elon Musk a révélé sa participation dans le capital de la société américaine en avril dernier et a ensuite fait une offre “meilleure et définitive” pour la racheter au prix de 54,20 dollars par action. La probabilité implicite que l’accord soit conclu au prix convenu est passée sous la barre des 50% pour la première fois mardi, lorsque l’action Twitter est passée sous la barre des 46,75 dollars.
Elon Musk a l’ambition de révolutionner Twitter
Elon Musk, autoproclamé absolutiste de la liberté d’expression, avait déclaré que l’une de ses priorités serait de supprimer les “robots spammeurs” de la plateforme. Le PDG de Tesla et SpaceX a souvent critiqué la politique de modération de Twitter. Il a déclaré qu’il souhaitait que l’algorithme du réseau social donne la priorité aux tweets publics et qu’il était opposé à ce que les entreprises qui font de la publicité aient trop de pouvoir.
Plus tôt cette semaine, Elon Musk a déclaré qu’il reviendrait sur l’interdiction de Twitter à l’ancien président américain Donald Trump lorsqu’il rachèterait officiellement Twitter, signalant ainsi son intention de réduire la modération. Le réseau social avait déclaré être confrontée à plusieurs risques jusqu’à ce que l’accord avec Elon Musk soit conclu, notamment celui de savoir si les annonceurs continueraient à dépenser dans un contexte d’incertitude potentielle concernant les futurs changements.