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La scène de mort de John Wick 2 que les studios ont failli modifier

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Les producteurs de John Wick 2 avaient envisagé de modifier une scène marquante du film, centrée sur un moment clé de l’intrigue. Cette séquence, jugée controversée par certains cadres du studio, a suscité des débats en coulisses lors de la production.

Tl;dr

  • Stahelski a dû défendre une scène-clé de « John Wick 2 ».
  • Le studio Lionsgate était réticent face à la mort de Gianna.
  • La franchise est aujourd’hui un succès dépassant le milliard.

Des choix créatifs sous pression

Si aujourd’hui la saga John Wick incarne l’un des plus grands succès du catalogue de Lionsgate, l’élaboration du second opus n’a pas été un long fleuve tranquille. Lors du tournage de John Wick : Chapter 2, le réalisateur Chad Stahelski s’est heurté à une résistance inattendue : celle des cadres du studio, particulièrement inquiets quant à une scène marquante, la mort de Gianna, incarnée par Claudia Gerini. Ce moment décisif – où le personnage choisit de se suicider devant John, qui achève ensuite le geste pour honorer sa promesse – ne passait tout simplement pas auprès des décisionnaires.

Un affrontement sur la vision artistique

Dans une interview accordée au The Hollywood Reporter, Stahelski revient sur cet épisode : « On ‘John Wick 2’, il y a eu désaccord avec un haut responsable du studio concernant l’euthanasie-assistée de Gianna. On m’a dit : “Impossible que John Wick la tue comme ça !” Mais elle avait déjà ouvert ses poignets… John lui offrait juste une sortie plus honorable. » Le réalisateur raconte comment il a dû batailler pour conserver cette séquence et éviter une version édulcorée du scénario. Finalement, les réactions positives lors des projections tests ont donné raison à son intuition : « L’exécutif a reconnu son erreur sans sourciller : ‘Tu avais raison, j’avais tort.’ »

Convaincre malgré les doutes du studio

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Stahelski doit imposer sa vision. Il confie avoir souvent affronté le scepticisme de ses interlocuteurs chez Lionsgate, notamment lorsqu’il propose des idées jugées farfelues sur le papier. Sa méthode ? Un savant mélange de patience et d’expérimentation : il préfère désormais montrer des essais réalisés avec son équipe cascade plutôt que d’insister verbalement. Et pour cause, selon lui, « Personne ne pense qu’une moitié de nos idées va fonctionner. »

L’ascension fulgurante d’une franchise atypique

Pourtant, force est de constater que la formule fonctionne au-delà des attentes : partie d’un premier film modeste, la saga atteint aujourd’hui le statut de franchise pesant plus d’un milliard de dollars et multiplie les projets dérivés – citons notamment le spin-off Ballerina, en attendant peut-être un cinquième volet. Malgré tout ce succès, difficile d’imaginer que les débats sur la direction artistique disparaîtront : quand autant d’argent entre en jeu, chaque idée doit encore faire ses preuves.

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