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Gouiri réagit au cas Cherki et livre sa vérité

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Le feuilleton Rayan Cherki et son choix
de sélection a pris fin avec son appel chez les Bleus. Amine
Gouiri, qui l’avait interpellé, a réagi. Analyse.

La décision est tombée, mettant un
terme à des mois de spéculations et d’espoirs de l’autre côté de la
Méditerranée : Rayan Cherki, le talentueux attaquant de l’Olympique
Lyonnais,
a été convoqué par Didier Deschamps et portera bien le maillot de
l’équipe de France A.
Un choix qui a forcément fait réagir,
notamment Amine Gouiri. L’avant-centre de l’équipe d’Algérie,
lui-même ancien international espoir français,
avait par le passé subtilement conseillé à Cherki de ne pas tarder
s’il souhaitait opter pour les Fennecs,
et surtout de ne pas le
faire par pur opportunisme.
Interrogé ce samedi par L’Équipe sur le choix final de son
ancien partenaire en équipes de jeunes,
Gouiri a livré une
réponse empreinte de respect, mais aussi de fierté pour son propre
parcours.

Face à la décision de Rayan Cherki,
Amine Gouiri a adopté une posture diplomate et respectueuse.
« C’est son choix. Il pouvait venir avec nous, mais c’est
comme ça, »
a-t-il déclaré au quotidien sportif.
Connaissant bien le Lyonnais, il ajoute : « Je le connais
très bien, j’aurais été heureux de l’accueillir en
sélection. »
Cependant, il a immédiatement enchaîné en
soulignant la force du groupe algérien actuel : « mais on
a des joueurs de qualité pour atteindre des objectifs
élevés. »
Une manière de dire que si l’apport de Cherki
aurait été apprécié, l’Algérie ne manque pas de talents pour
poursuivre sa route.

Gouiri ferme la porte à Cherki, et l’ouvre aux convaincus

Gouiri
ferme la porte à Cherki, et l’ouvre aux convaincus

Pour bien marquer la différence et
peut-être souligner ce qu’implique un engagement pour une sélection
nationale, Gouiri est revenu sur son propre cheminement. Il a
confirmé avoir « aucun regret » d’avoir choisi
l’Algérie : « Je savais très bien ce qu’était la sélection
algérienne et j’en suis très heureux. »
Il a ensuite
décrit l’état d’esprit qui règne chez les Fennecs, une philosophie
qui semble lui tenir particulièrement à cœur : « En
sélection, il n’y a pas de stars, on joue tous pour le pays,
personne n’est au-dessus des autres, franchement, c’est trop
bien. »
Il a également rappelé comment Djamel Belmadi
avait été déterminant dans sa venue, après deux ans de contacts
initiés par la Fédération : « Lors d’un échange avec le
sélectionneur en octobre 2023, c’est devenu une évidence. Il est en
grande partie la raison de ma venue […] J’ai vu ça comme un devoir
plus que comme un challenge. »

Gouiri sur Cherki : “Il a fait son
choix, nous avons les nôtres”

Ce choix assumé et ce
« devoir » ressenti portent leurs fruits. Amine Gouiri
s’est imposé comme le numéro 9 indiscutable de la sélection
algérienne, avec des statistiques flatteuses (14 sélections, 6
buts, dont 5 lors de ses 8 dernières apparitions). Son engagement
et son efficacité font de lui un leader naturel des Verts, qui
comptent énormément sur lui pour la prochaine Coupe d’Afrique des
Nations au Maroc, lui qui avait manqué la précédente édition sur
blessure.

En définitive, Amine Gouiri referme
le dossier Cherki avec sagesse et une pointe de fierté nationale.

Il respecte la décision du Lyonnais tout en rappelant subtilement
les valeurs d’engagement
et l’esprit collectif qui animent la
sélection algérienne. Un chapitre se tourne, et pendant que Rayan
Cherki entame son parcours avec les Bleus, Amine Gouiri, lui,
continue de tracer sa route en Vert, plus déterminé que jamais à
porter haut les couleurs de l’Algérie.

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