Lors de sa conception initiale, une comédie classique de Jim Carrey était en réalité envisagée comme un film d’horreur.
Tl;dr
- « The Mask » de Chuck Russell en 1994 est basé sur un personnage de Dark Horse Comics.
- Le film a adouci le ton horrifique du comic original pour devenir une comédie.
- Jim Carrey a influencé le changement de direction du film.
L’histoire derrière « The Mask »
Le réalisateur Chuck Russell a dévoilé les secrets de la création du film culte de 1994, « The Mask ». À l’origine, le film était basé sur un personnage ultra-violent de Dark Horse Comics, apparu pour la première fois en 1987. Le personnage de la bande dessinée, doté d’un masque magique qui lui confère des pouvoirs surnaturels, est un anti-héros violent évoluant davantage dans un univers horrifique que super-héroïque.
Une réorientation vers la comédie
En revanche, Russell a su adoucir cette violence pour créer une version cinématographique plus grand public. Le personnage principal, Stanley Ipkiss, interprété par Jim Carrey, passe d’un homme timide et faible à un personnage de dessin animé audacieux et séducteur, grâce à un masque enchanté. Une transformation qui a permis au film de devenir un succès comique, rapportant plus de 350 millions de dollars pour un budget de 18 millions, et propulsant Jim Carrey au rang de star hollywoodienne.
Russell a révélé, lors d’une interview avec Variety, que le film était initialement plus proche du ton horrifique du comic. Cependant, il a dû atténuer l’horreur et la violence dans les versions ultérieures du scénario, car le personnage principal ressemblait trop à Freddy Krueger.
L’influence de Jim Carrey
La découverte de Jim Carrey a également joué un rôle déterminant dans la réorientation du film. Connue pour sa capacité à contorsionner son corps et son visage de manière créative, la présence de Carrey a incité Russell à exploiter pleinement ces talents, transformant ainsi le personnage principal d’un meurtrier sarcastique et violent en un homme de dessin animé déchaîné. « Il était la seule fois dans ma carrière où il était très difficile d’expliquer à d’autres quel était le potentiel de cet acteur particulier. […] Il était une source d’inspiration à lui seul. J’ai amené le scénario au point où il vivait et respirait Jim Carrey. »
Un esprit indépendant
Même si le budget du film était limité, Russell a réussi à donner vie à son projet en adoptant une approche indépendante. Il a tourné dans des lieux réels pour chaque scène, à l’exception d’une, et a réussi à mettre tout le budget à l’écran. Malgré les contraintes budgétaires, « The Mask » a été nominé pour les meilleurs effets spéciaux aux Oscars et a même influencé la représentation du personnage dans les comics Dark Horse, qui a été redessiné pour ressembler davantage à Jim Carrey.
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