Pour des performances toujours plus élevées dans nos composants informatiques, il faut graver toujours plus petit. IBM dévoile la toute première puce gravée en 2 nm.
La gravure est une technique fondamentale dans la conception des composants les plus importants de l’électronique, et plus particulièrement de l’informatique. Plus petits sont les transistors, plus il est possible d’en intégrer dans les puces et plus les performances sont élevées. IBM crée la sensation aujourd’hui en dévoilant la toute première puce gravée en 2 nm.
IBM dévoile une puce gravée en 2 nm
Les technologies autour des puces électroniques n’ont cessé de progresser ces dernières années. Aujourd’hui, des appareils comme l’iPhone 12 utilisent des puces gravées en 5 nm. Certains analystes sont même convaincus que, en 2022, Apple pourrait lancer des appareils mobiles disposant de puces gravées en 3 nm. Impressionnant. Mais aujourd’hui, c’est IBM le maître en la matière, semble-t-il.
La société multinationale américaine a tout récemment dévoilé aux yeux du monde la toute première puce gravée en 2 nm. Selon IBM, cela a ainsi permis d’intégrer pas moins de 50 milliards de transistors sur une puce de la taille d’un ongle. Et comme si cela n’était pas suffisamment impressionnant, les performances et l’efficience énergétique vous feront certainement changer d’avis.
Pour des performances et une gestion de l’énergie à nulles autres pareilles
IBM explique que ses puces en 2 nm sont capables de fournir des performances en hausse de 45 % par rapport une puce identique gravée en 7 nm ou, sur le plan énergétique, de proposer des performances similaires tout en consommant 75 % d’énergie. Le géant américain est convaincu que cela permettra d’avoir des appareils mobiles qui pourraient disposer d’une autonomie pouvant atteindre les quatre jours sur une seule charge.
Cette avancée pourrait aussi grandement profiter aux ordinateurs portables et même aux véhicules autonomes. Cela permettrait de détecter objets et personnes plus rapidement tout en offrant des temps de réaction plus faibles encore. Difficile de savoir quand nous pourrons voir les premières puces en 2 nm intégrées dans des appareils grand public mais c’est assurément une nouvelle étape importante qui vient d’être franchie.
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