Google s’engage à payer l’AFP pour ses contenus, et ce, pendant les cinq prochaines années.
Google a besoin des éditeurs de presse autant que les éditeurs de presse ont besoin de Google. Pour la simple et bonne raison que sans Google, il serait bien difficile pour les lecteurs de découvrir de nouveaux contenus de la part de ces éditeurs, mais sans ces éditeurs, la recherche Google ne serait pas aussi utile qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Google s’engage à payer l’AFP pour ses contenus
Par exemple, si vous avez déjà recherché certains sujets sur Google, vous savez peut-être que certains d’entre eux apparaissent dans les encarts en haut de la page des résultats de recherche. L’idée est de vous simplifier l’accès aux informations dont vous pourriez avoir besoin, en les rendant accessible plus rapidement, mais les éditeurs ne sont pas particulièrement réjouis parce qu’ils ne reçoivent pas la majorité du trafic, et en même temps, Google gagne finalement de l’argent grâce à leurs propres contenus.
et ce, pendant les cinq prochaines années
Aujourd’hui, il s’avère que Google s’est engagé à payer l’Agence France-Presse (AFP) pour ses contenus d’actualité pendant les cinq prochaines années. Cette décision fait suite à une amende de près de 600 millions de dollars infligée à Google par les autorités françaises de lutte antitrust suite à des plaintes de l’AFP, de Le Monde et Le Figaro. L’entreprise a décidé de faire appel de cette amende, mais, dans le même temps, elle s’est engagée à payer l’AFP pour ses contenus.
Ce n’est pas la première fois que des éditeurs expriment leur mécontentement face aux pratiques de ces géants de la tech. L’année dernière, en Australie, la Competition and Consumer Commission avait fait en sorte de contraindre ces entreprises à payer pour les contenus d’actualité. Cela avait entraîné des relations plutôt tendues entre Facebook et certaines publications locales, la firme de Menlo Park étant allée jusqu’à bloquer le partage et la visualisation des actualités sur sa plate-forme pour les utilisateurs de ce pays.
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