La crise cardiaque peut survenir n’importe quand. Comment la prévenir ? Comment la reconnaître ? Comment réagir ? Voici tout ce qu’il faut savoir pour mettre toutes les chances de son côté.
De nombreuses maladies chroniques peuvent impacter grandement nos vies, mais les maladies cardiaques sont très importantes. Aux États-Unis, elles sont la première cause de mortalité, responsables d’une mort sur quatre. Une crise cardiaque aurait lieu toutes les 40 secondes. Savoir comment réagir est vital. Et malheureusement, sur ce point, les mauvaises réponses sont très nombreuses. Voici comment bien réagir face à une crise cardiaque, si cela vous arrive ou si vous êtes témoin.
Les symptômes les plus communs
Quand on pense “crise cardiaque”, on pense à une douleur dans la poitrine, mais ce n’est pas toujours vrai. Parmi les symptômes les plus fréquents, on cite effectivement la douleur dans la poitrine, indigestion ou nausée, fatigue extrême, respiration courte, mal-être général. “Essentiellement, tout ce qui se trouve au-dessus du nombril”, peut donner l’alerte, explique le Dr. Khadijah Breathett, cardiologue spécialiste des transplantations cardiaques.
Appeler les urgences, quoi qu’il arrive
Si vous présentez des symptômes, même si vous n’êtes pas certain qu’il s’agisse d’une crise cardiaque, vous devriez appeler les urgences immédiatement. “Plus tôt vous êtes pris en charge, mieux c’est”, affirme le Dr. Grant Reed, cardiologue et directeur du programme STEMI de la Clinique de Cleveland. “Nombre de patients ignorent leurs symptômes et, lorsqu’ils arrivent, leur muscle cardiaque est déjà mort.”
L’indicateur n°1 de comment vous vous en sortirez après une attaque, c’est la rapidité avec laquelle vous reconnaissez les symptômes. Il y a une forte corrélation entre le moment où vous avez votre crise et la rapidité avec laquelle les docteurs peuvent ouvrir l’artère coronaire bouchée.
Une fois à l’hôpital, le personnel réalisera certainement un électrocardiogramme pour poser le diagnostic. Si c’est bien une crise cardiaque, une angiographie coronarienne est effectuée. Si artère bouchée il y a, les médecins la déboucheront.
Ne conduisez pas vous-même (ni un proche) jusqu’à l’hôpital
Si vous suspectez une crise cardiaque, ne conduisez pas jusqu’à l’hôpital, appelez une ambulance. Vous pourriez perdre connaissance et vous blesser vous ou les autres sur la route, explique le Dr. Joel Beachey, du Mayo Clinic Health System de Eau Claire, dans le Wisconsin. Il en va de même si c’est un proche qui veut vous conduire – si les symptômes empirent, il pourrait être distrait -.
Les équipes paramédicales sont habilitées pour ces transports d’urgence et peuvent même dispenser les premiers soins.
Si vous êtes avez une victime qui tombe inconsciente, appelez les urgences et ensuite, démarrez le massage cardiaque.
Prenez de l’aspirine, si vous en avez
Si vous présentez les symptômes et que vous avez de l’aspirine, prenez-en après avoir appelé l’ambulance. Il vaut mieux la croquer que l’avaler, elle ira plus rapidement dans votre système. Pourquoi l’aspirine ? Celle-ci peut aider à dissoudre le caillot qui bouche l’artère.
Faites-vous l’avocat de vous-même
Le diagnostic de la crise cardiaque peut être difficile à poser. Pour bien des raisons. Si vous ne parvenez pas à vous faire entendre des professionnels de santé, vous pouvez changer d’établissement. Si vous avez l’impression que vos symptômes ne sont pas pris sérieusement, vous pouvez demander le diagnostic différentiel. Il s’agit d’une liste de maladies qui pourraient donner vos symptômes. Vous demandez ainsi aux professionnels de santé d’expliquer pourquoi ils ont écarté la crise cardiaque et ce que cela pourrait être d’autre.
Vous pouvez aussi emmener avec vous un proche pour qu’il vous aide à poser des questions pour vous.
Travaillez sur la prévention
Vous l’avez entendu un million de fois : le meilleur moyen d’éviter la crise cardiaque, c’est de rester en bonne santé, d’avoir une bonne hygiène de vie, de faire de l’exercice régulièrement, etc.
La crise cardiaque peut toucher les gens de tout âge, toutes origines, indépendamment du sexe. N’hésitez pas à faire des contrôles réguliers et si vous êtes à risque, il faut prendre les mesures nécessaires dans votre vie pour la prévention. Qu’il s’agisse de se mettre au sport, du mieux manger, mieux dormir, diminuer le stress ou autre.
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