En Islande, cette usine aspire le dioxyde du carbone de l’air et le piège dans de la roche basaltique.
Outre la pandémie actuelle de Covid-19, le monde fait actuellement face à une énorme crise climatique due à la quantité de dioxyde de carbone qui est émis par une large variété d’éléments, qu’il s’agisse de véhicules, d’usines ou autre. Que peut-on faire contre cela ? Se mettre au vert, littéralement. Il y a d’autres pistes. En Islande, une usine a été fabriquée, elle est chargée d’aspirer le dioxyde de carbone de l’air.
En Islande, cette usine aspire le dioxyde du carbone de l’air
Baptisée Orca – en islandais, “orka” signifie “énergie” -, ce complexe est capable d’absorber jusqu’à 4 000 tonnes de dioxyde de l’air annuellement. Cela peut sembler énorme mais selon une estimation de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, cela équivaut “seulement” à environ 870 voitures.
Cette énorme machine fonctionne grâce à un ventilateur qui vient aspirer l’air extérieur dans un collecteur équipé d’un filtre. Ce filtre piège le dioxyde de carbone et une fois le collecteur fermé, le température y est augmentée pour en extraire le CO2. Celui-ci est alors mélangé à de l’eau et injecté dans une roche basaltique où il se minéralise.
et le piège dans de la roche basaltique
Cela peut sembler très ingénieux, et ça l’est, effectivement, mais comme dit plus haut, 4 000 tonnes par an ne pèse pas bien lourd dans notre monde. Les constructeurs automobiles, par exemple, produisent bien plus de 870 véhicules par jour. On pourrait alors se demander : mais pourquoi ne pas construire davantage de ces usines Orca ?
C’est l’un des points que les critiques ont mis en avant. Et la réponse à cette question est simple : le coût. Chacune de ces usines coûterait entre 10 et 15 millions de dollars à construire, et il faudrait plusieurs décennies pour pouvoir en profiter à l’échelle de la planète. Cela étant dit, il faut bien commencer quelque part, et c’est mieux que rien.
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