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ARM ne vendra pas ses derniers designs de puces en Chine à cause des restrictions américaines et britanniques

ARM ne vendra pas ses derniers designs de puces en Chine. Les récentes restrictions des États-Unis et du Royaume-Uni l’en empêcheraient.

ARM ne vendra pas ses dernières puces Noeverse V au géant de la tech chinois Alibaba après avoir admis que les États-Unis et le Royaume-Uni ne lui accorderaient pas de licence d’exportation, selon The Financial Times. Cette décision fait suite aux nouvelles règles du gouvernement américain restreignant les exportations vers la Chine et la Russie de puces puissantes qui pourraient être détournées pour une utilisation militaire.

ARM ne vendra pas ses derniers designs de puces en Chine

ARM, qui appartient à Softbank, se dit convaincu que la Neoverse V tomberait justement dans cette catégorie des processeurs hautes performances concernées par ces nouvelles lois. Bien que l’entreprise puisse demander une licence, celle-ci n’y aurait probablement pas droit, d’après des sources du FT parfaitement au courant du processus. Ce serait la toute première fois que ARM décide de ne pas vendre ses designs de puces les plus avancés à la Chine.

ARM élabore l’architecture RISC pour des puces utilisées dans variété de produits, des smartwatches aux superordinateurs les plus avancés. Elle ne fabrique pas les processeurs elle-même, mais vend ses designs aux fabricants comme TSMC et Samsung. Sa dernière puce Neoverse V2 affiche les performances les plus élevées à ce jour, avec un design qui proviendrait des États-Unis.

L’administration Biden se préparerait aussi à placer le fabricant de puces chinois YMTC sur sa liste noire, selon un autre article du FT. L’entreprise aurait violé les contrôles sur l’exportation américains en fournissant des puces mémoire NAND au fabricant de smartphones chinois Huawei.

Les récentes restrictions des États-Unis et du Royaume-Uni l’en empêcheraient

Le gouvernement américain avait déjà placé YMTC sur une liste “non vérifiée”, ce qui signifie qu’il n’avait pas pu confirmer qu’une quelconque technologie nationale était utilisée illégalement. Trente sociétés chinoises, y compris YMTC, avait 60 jours pour se mettre en conformité et éviter ainsi d’être placées sur la liste noire qui restreint sévèrement les exportations. Le gouvernement chinois permet désormais de telles vérifications par les États-Unis, mais toutes les entreprises ne sont pas nécessairement prêtes à coopérer.

Les États-Unis avaient fait part de leur volonté en octobre. “Cela inclut d’empêcher l’acquisition et l’utilisation par la Chine de technologies américaines dans le contexte de son programme de fusion civil-militaire pour alimenter ses efforts de modernisation militaire, abuser des droits de l’homme et permettre d’autres actes néfastes”, expliquait le gouvernement à ce moment-là. Lorsque ces directives ont été annoncées, des analystes déclaraient que les fabricants de puces mémoire comme YMTC ne seraient pas très affectés.

La Chine a déposé un recours auprès de la World Trade Organization il y a quelques jours. Le gouvernement américain considère YMTC comme un “champion national” en Chine. Autrement dit, cette décision devrait faire l’objet d’une très forte réaction.


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