Un ancien milanais estime que
l’international portugais doit faire plus pour marquer l’histoire
du club lombard.
Rafael Leão s’impose comme l’un des meilleurs éléments de
l’effectif de l’AC Milan ces dernières années. Mais si le talent de
l’attaquant portugais est indéniable, il peine encore à faire
preuve de régularité au plus haut niveau. Un point faible qui,
selon certains observateurs, l’empêche de véritablement porter
l’équipe milanaise sur ses épaules. C’est notamment l’avis d’Andriy
Shevchenko, qui n’a pas hésité à pointer du doigt ce manque
d’impact.
« C’est toujours la même chose… Si Leão veut être un joueur
important et marquer l’histoire de Milan, il doit faire beaucoup
plus. Je ne remets pas ses qualités en question, mais ce n’est pas
un leader. Il peut le devenir s’il assume ses responsabilités. La
vraie question c’est : est-ce qu’il veut l’être ? », a
questionné Sheva dans un entretien pour La Stampa.
Les ambitions de Leão
Début janvier, l’ailier gauche de 25 ans s’était justement
exprimé sur ses performances irrégulières. Il affirmait vouloir
briller avec les Rossoneri, en visant notamment un sacre en Ligue
des champions, tout en nourrissant secrètement l’ambition de
décrocher un jour le Ballon d’Or.
« On ne peut pas toujours jouer à son meilleur niveau : il y
a aussi des matchs ordinaires, durant lesquels on ne peut pas faire
grand chose. Ces dernières années, j’ai pu constater que le
football a bien changé, que les buts et les passes décisives sont
devenus plus importants que les performances. J’essaie de devenir
plus fort devant le but pour apporter davantage et être au niveau
des meilleurs joueurs », a-t-il expliqué dans La Gazzetta
dello Sport.
« J’en rêve, mais le plus important pour moi, c’est de
gagner un grand trophée avec mon équipe. Le Ballon d’Or n’est
qu’une conséquence de tes résultats en club. Mon ambition première,
c’est de remporter la Ligue des champions, et pour cela, il faudra
que je fasse des différences à chaque rencontre. Je dois être
important pour Milan », a conclu le natif d’Almada. Un message
qui pourrait bien répondre aux doutes du Ballon d’Or 2004.
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