Sidney Govou a critiqué Ryan Cherki dans
une chronique au Progrès, évoquant une période de méforme
préoccupante. Découvrez ce qu’il a dit sur le joueur.
Dans sa chronique publiée dans Le Progrès, Sidney Govou, légende
de l’Olympique Lyonnais, a livré une analyse acérée de la situation
actuelle de son ancien club
après la défaite face à Brest (2-1). Mais c’est surtout Rayan
Cherki, le talent le plus prometteurs des Gones, qui a essuyé des
critiques inattendues. L’ancien champion de France n’a pas mâché
ses mots, pointant du doigt une période de méforme qu’il lie
peut-être à l’agitation du mercato hivernal.
“Cherki est un ton en dessous”
Dans une déclaration qui ne laissera pas indifférent, Govou a
estimé que Cherki n’était pas à la hauteur en ce moment. “En
termes de créativité, si Rayan Cherki est un ton en dessous, tout
devient plus compliqué.” Une remarque lourde de sens, surtout
dans le contexte d’un OL en grande difficulté. Govou semble
également suggérer que l’agitation autour du mercato pourrait peser
sur les performances du jeune international espoir français :
“On ne se rend peut-être pas compte à quel point cela a tenu
l’équipe.”
Ces propos font écho à une impression générale d’un collectif
lyonnais en panne d’inspiration. Si Cherki est souvent considéré
comme l’un des moteurs offensifs de l’équipe, ses récentes
prestations peinent à répondre aux attentes.
Une situation préoccupante pour l’OL
Outre Cherki, Govou a dressé un constat alarmant de la situation
actuelle de l’Olympique Lyonnais. L’ancien attaquant déplore les
difficultés défensives de l’équipe, soulignant que “trop
d’occasions sont concédées trop facilement.” Il pointe
également le manque de tranchant offensif, avec des attaquants
“qui courent, mais manquent de capacité à faire des
différences.”
Govou s’interroge aussi sur l’impact de la situation globale du
club sur les joueurs. “L’année dernière, Pierre Sage jouait sur
la ferveur. Là, on a l’impression qu’il tire sur les mêmes
ficelles, mais sans réussite.” Un constat qui illustre un club
en perte de repères, où les joueurs peinent à se transcender dans
un contexte de crise.
Caqueret et la formation dans le viseur
Enfin, Sidney Govou n’a pas manqué d’évoquer Maxence Caqueret,
dont le départ vers Como inquiète : “Le départ de Caqueret me
fait quelque chose.” Govou critique également la politique de
formation actuelle de l’OL, estimant que le club privilégie
davantage les aspects financiers que sportifs : “Ils sont là
pour faire du trading.”
Une fois encore, Sidney Govou met en lumière les nombreuses
failles d’un OL à la dérive. Entre des cadres en difficulté, une
jeunesse fébrile et une politique de club contestée, le chemin du
redressement semble encore long pour les Lyonnais.
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