Un nouveau contrat pour l’échec le plus coûteux du club

Dans un mouvement aussi surprenant qu’audacieux, le FC Barcelone
planche sur une prolongation de contrat pour l’un de ses flops les
plus médiatiques. Alors que le club cherche activement à le vendre,
il lui proposerait un nouvel engagement de cinq ans,
selon des informations de SPORT. Un revirement stratégique,
motivé par des impératifs économiques, pour un joueur perçu comme
un symbole des déboires récents du Barça.

C’est Ansu Fati, l’ancien prodige de La Masia, qui se trouve au
cœur de ce dossier explosif. Malgré un salaire annuel de 13 à 14
millions d’euros (l’un des plus élevés du club), le Barça souhaite
étaler ses versements sur cinq ans via une prolongation jusqu’en
2030, incluant une baisse salariale significative. Objectif :
économiser 26 millions d’euros à court terme, tout en maintenant
une option de vente cet été.

Pourquoi le Barça s’entête avec Ansu Fati ?

À son arrivée l’été dernier, Hansi Flick voyait en Fati un atout
clé : « Je lui ai félicité pour son retour. J’ai beaucoup
d’estime pour lui », déclarait-il en septembre. Mais le rêve a
tourné court. Exclu des groupes match après match, le joueur de 22
ans peine à justifier sa confiance. Malgré des apparitions timides
en Ligue des champions, son manque d’impact et ses blessures
récurrentes ont eu raison de la patience du staff.

Le pari fou du Barça : Relancer son pire échec avec un contrat
XXL

Le Barça, leader de Liga à égalité avec le Real Madrid (60
points), veut se séparer de Fati pour alléger sa masse salariale.
Problème : le joueur, blessé dans son orgueil, refuse de quitter le
club. « Il veut réussir ici, coûte que coûte », glisse une
source proche du dossier. Une obstination qui complique les plans
d’un club en quête de stabilité financière.

Face à l’impasse, la direction mise sur une prolongation
déflationniste. En réduisant son salaire immédiat mais en
l’engageant jusqu’en 2030, le Barça espère rendre Fati plus
« vendable » sur le marché. Une manœuvre risquée, alors
que son nom n’attire plus les géants européens.