SPORT

un joueur du groupe égratigne Zidane


Un grand nom de l’équipe de France s’est
exprimé sur l’icône Zinédine Zidane.

Entrée au panthéon des plus grandes sélections de l’histoire
lorsqu’elle a décroché sa première étoile en 1998,
l’équipe de France
avait la réputation d’être
une formation défensive. Son organisation en 4-3-2-1 y était pour
beaucoup, tout comme sa défense de fer, symbolisée par Fabien
Barthez et la ligne Thuram-Blanc-Desailly-Lizarazu, qui n’a jamais
perdu un match.

Pour autant, Aimé Jacquet pouvait aussi s’appuyer sur un secteur
offensif bien garni. Malgré le manque de réussite des avant-centres
Stéphane Guivarc’h et Christophe Dugarry, les Bleus comptaient dans
leurs rangs les jeunes prodiges de l’époque, Thierry Henry et David
Trezeguet, mais aussi et surtout des éléments créatifs considérés
comme des références mondiales : Youri Djorkaeff, le jeune Robert
Pirès, et évidemment l’immense Zinédine Zidane.

Pirès catégorique sur Zidane

Qui de mieux que Pirès pour évoquer ses compères de l’époque ?
Invité du podcast Kampo, l’ancien milieu de terrain
offensif d’Arsenal n’y est pas allé par quatre chemins : malgré sa
réputation, Zinédine Zidane n’était pas l’homme fort des Bleus
durant cette Coupe du Monde. « « Collectivement et
défensivement, on était très forts. Et pour moi, Youri (Djorkaeff)
a été très bon, Zizou non.
Je suis désolé Zizou, mais
non
. Non mais c’est vrai en plus ! Zizou, il
est arrivé juste pour la finale, Dieu lui a dit: ‘Tu vas venir là’.
C’est parti de là. Après, on ne peut pas discuter des qualités,
mais sur cette Coupe du monde 1998, l’homme fort offensivement,
c’était Youri. »

Joueur fin et technique, Youri Djorkaeff avait été quelque peu
éclipsé par l’aura de celui qui deviendra Ballon d’Or cette même
année. Mais Djorkaeff, qui évoluait alors à l’Inter Milan en
formant un duo redoutable avec le Brésilien Ronaldo, avait été un
grand artisan du succès des Bleus, délivrant trois passes
décisives, dont une sur corner pour Zinédine Zidane lors de la
finale contre le Brésil (3-0). Celui que l’on surnommait le Snake
avait aussi trouvé le chemin des filets sur penalty lors du
troisième match de poule face au Danemark (2-1). Robert Pirès, qui
se contentait d’un rôle de joker à ce stade de sa carrière, ne
manquait pas de modèles au sein de ce groupe…

 

 

 


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