« Tu ne peux pas te permettre de papillonner comme ça », un Parisien se fait taper sur les doigts

Le Paris Saint-Germain s’est incliné face à Liverpool (0-1)
mercredi en huitièmes de finale aller de Ligue des Champions sur un
but contre le cours du jeu en fin de rencontre. Si la défaite est
collective, Nuno Mendes, le latéral gauche parisien, porte une part
de responsabilité dans ce revers.

Le Portugais avait parfaitement muselé Mohamed Salah pendant la
majeure partie du match, mais a manqué de vigilance après la sortie
de l’attaquant des Reds. Harvey Elliott, entré en jeu à la place de
l’Égyptien à la 86e minute, a pu profiter du manque d’attention de
Mendes pour crucifier les Rouge et Bleu dans la foulée. Une erreur
qui ternit quelque peu sa performance.

Un travail mental nécessaire

Bixente Lizarazu, ancien latéral gauche de l’équipe de France,
est revenu sur le match du défenseur du PSG. Selon lui, Mendes doit
apprendre à maintenir sa concentration tout au long des matchs.

« Il a un potentiel défensif énorme, avec sa vitesse,
ses capacités athlétiques. Mais ce qu’il a été capable de faire
avec Salah à l’aller, il doit être capable de le faire tout le
temps. Face à Elliott, tu ne peux pas avoir un oubli. Son problème
se situe là, dans la concentration. Mercredi, il m’a donné
l’impression d’être dominant et de se dire : ‘Il y a Salah, je dois
être là.’ Et d’un coup, il a déconnecté. Et au haut niveau, pour un
défenseur, a fortiori un latéral, un poste hyperexposé, qui est
confronté à des ailiers déroutants, tu ne peux pas te permettre de
papillonner comme ça… », a lancé le champion du monde
1998 dans les colonnes de L’Equipe.

L’ex-Bavarois estime que la progression du Lisboète passera par
un travail mental. « Cette évolution mentale, ça lui
appartient. Défendre, c’est une mentalité, une faculté à être
focus. Je ne connais pas personnellement Nuno. Mais cette limite de
concentration, elle ne se travaille pas comme un geste technique.
Elle se bosse par un travail sur soi-même », a conclu le
natif de Saint-Jean-de-Luz.