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Thierry Henry craque et attaque son père !

L’entraineur des espoirs français, Thierry Henry, a tenu des propos très durs envers son père.

Après l’avoir gardé pour lui pendant de très longues années, Thierry Henry a fini par évacuer ce qu’il avait sur le cœur. L’ancien international vient d’avouer qu’il a longtemps souffert de sa relation compliquée avec son père et du manque de reconnaissance de ce dernier.

Henry regrette la sévérité de son père

Invité pour le podcast de Gary Lineker ‘The rest is football’, l’actuel sélectionneur des espoirs français a été d’une sincérité touchante. « J’ai grandi avec ce sentiment de ne pas être assez bon pour mon père. Pendant très longtemps, tout ce dont j’attendais c’est l’approbation de mon père. Je l’ai eu des milliards des gens, mais pas de sa part, a-t-il confié avec regrets. Donc j’ai grandi en essayant d’obtenir quelque chose que je ne pourrais jamais avoir. J’ai eu les compliments de tout le monde, chaque jour, sauf de lui. Mais je n’ai pas entendu la voix de celui que j’aurais aimé entendre ».

Titi a reconnu qu’une fois sur le toit du monde, il a été congratulé par son paternel mais ce n’est pas à ce moment-là qu’il aurait aimé recevoir la tape sur les épaules : « Pendant très longtemps, le football m’a sauvé de ça. Mon père je l’aime, détrompez-vous. Et, j’ai fini par l’avoir quand j’étais champion du monde, mais j’aurais aimé l’avoir a 10,11,12 ans. Mon père m’a éduqué avec ses outils ».

« J’ai dit à mon père ce que j’avais à lui dire »

De longues années durant, Henry n’avait pas osé aborder ce sujet avec son père. Mais, il a fini par le faire à la suite d’une profonde introspection : « Et pendant le Covid, c’est la 1e fois que je n’ai pas pu masquer mes démons. Quand tu te retrouves seul, tu te poses plein de questions. Tu te dis qu’est-ce que t’es sans football, ce qui t’es en réalité ? Es-tu un bon gars ? Et le plus drôle c’est que quand tu lui demandes, il te dit qu’il n’a rien fait de mal ».

Lire aussi – Thierry Henry tape sur les dirigeants français

Pour conclure, Henry a une nouvelle fois insisté sur l’importance de l’aspect mental dans le football du haut niveau : « Pendant le confinement, j’étais confiné et sans ma famille. Et quand tu commences à te parler toute la journée, tu ne peux plus nier les choses. Les gens se disent qu’on est des privilégiés, qu’on a tout ce qu’on veut. Mais, on a toujours des problèmes dans notre vie. Et on a eu récemment l’exemple avec Beka Beka, qui a failli se jeter d’un pont parce qu’il n’était pas bien mentalement. La maladie mentale ne choisit pas celui qui a l’argent ou qui n’a pas d’argent. Ça m’a aidé pour lui dire ce que j’avais à lui dire. A-t-il compris ? Je ne sais pas ».




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