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Accusé d’être trop dur, De Zerbi peut
compter sur un soutien de poids. Ismaël Bennacer brise le silence
et défend son entraîneur.
Depuis la défaite contre Reims, les rumeurs autour d’un
vestiaire fissuré se sont multipliées.
Certains affirmaient que plusieurs joueurs avaient refusé de
s’entraîner, d’autres
dénonçaient un De Zerbi trop autoritaire. Dans ce contexte
pesant,
Ismaël Bennacer a pris la parole dans La Provence. Et ses mots
sont forts : « On est tous sur le même bateau et on va dans la
même direction », assure-t-il, balayant toute idée de
fracture.
Ce qui ressort du témoignage de Bennacer, c’est la force du lien
humain qui s’est tissé avec De Zerbi. Il décrit un entraîneur qui
« rigole souvent avec nous, mais sait aussi s’énerver ».
Surtout, il pointe l’impact de son discours : « Donner et ne
rien avoir en retour, c’est dur. On l’a déçu. Et quand tu déçois
quelqu’un qui donne beaucoup, ça fait mal. » Pas de posture
défensive, simplement un respect profond pour un coach qu’il juge
juste et impliqué.
Pour Bennacer, ce revers n’a pas été balayé d’un revers de main.
Le coach a tenu à réunir tout le monde, à parler vrai, à dire les
choses frontalement. « Se dire les choses, c’est important. Il
faut vérifier qu’on est tous sur la même longueur d’onde »,
insiste-t-il. Et cette transparence, parfois brutale, semble avoir
renforcé le groupe plutôt que l’avoir affaibli.
De Zerbi critiqué ? Bennacer fait voler les accusations en
éclats
Fort de son expérience à l’AC Milan, Bennacer compare la méthode
de De Zerbi à celle de Pioli : « Il nous laissait régler les
problèmes entre nous. » Il reconnaît pourtant que jamais dans
sa carrière il n’a touché autant de ballons qu’à Marseille. La
philosophie de jeu de De Zerbi, axée sur la possession et les
circuits courts, lui demande de jouer plus simple, plus juste :
« Le coach nous aide énormément. »
Alors que l’OM s’apprête à disputer un match crucial contre
Monaco pour la deuxième place, Bennacer assure qu’il retrouve ses
sensations après une longue blessure. S’il confie avoir été marqué
par les quelques difficultés connues, il refuse de s’apitoyer :
« Je travaille, je patiente, je ne me fais pas de souci. »
Un message fort, dans la lignée de l’état d’esprit qu’il défend :
travail, clarté et cohésion. Voilà peut-être la vraie marque de
fabrique de De Zerbi.
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