Quelques mois après un départ de Manchester United qui avait fait grand bruit, où il avait été mis à l’écart par son manager avant d’être prêté à Aston Villa, Marcus Rashford retrouve des couleurs et enchaîne les bonnes performances sous les ordres d’Unai Emery. Son récent doublé contre Preston North End n’a fait que confirmer sa renaissance loin d’Old Trafford. Une situation qui n’a pas manqué de revenir aux oreilles de Rúben Amorim.
En conférence de presse avant le déplacement à Nottingham Forest, le coach de Manchester United a été directement questionné sur le succès actuel de l’attaquant anglais. Sa réponse, très attendue, fut pour le moins mesurée et sujette à interprétation.
Plutôt que d’ignorer la question ou de réitérer une position de rupture, Amorim a choisi une voie plus diplomatique, qui casse avec l’image d’une séparation définitive. Après avoir prudemment rappelé que Rashford n’était « pas son joueur pour le moment », il a ajouté une phrase clé : « Mais chaque joueur qui réussit en prêt est une bonne nouvelle pour mon club, donc nous sommes heureux de cela. » Si ces mots restent prudents, beaucoup y voient une subtile manière de ne pas fermer définitivement la porte à l’international anglais. Une façon de reconnaître sa valeur et de laisser planer l’idée qu’un retour à Manchester United, bien que complexe, n’est peut-être plus totalement impensable.
Une porte entrouverte pour Rashford ?
Cette déclaration intervient alors que l’avenir de Rashford à Aston Villa n’est pas garanti. Comme le souligne l’éditorialiste Simon Jordan, le coût d’un transfert définitif (salaire élevé et indemnité) pourrait refroidir les Villans, malgré les excellentes performances du joueur. Dans ce contexte, les mots d’Amorim, même s’il a aussi insisté sur sa concentration sur son équipe actuelle, prennent une résonance particulière. S’agit-il d’une simple politesse envers un actif du club ou d’un premier pas vers une éventuelle réconciliation future, si les circonstances le permettent ?
En choisissant de ne pas ignorer le succès de Rashford et de le qualifier de « bonne nouvelle » pour le club, Rúben Amorim a, volontairement ou non, relancé les spéculations. Ces quelques mots suffisent à entrouvrir une porte qu’on croyait verrouillée après les conditions de son départ en janvier. Bien sûr, le chemin vers un retour à Old Trafford reste semé d’embûches, mais le silence radio est rompu. Un nouveau chapitre du feuilleton Rashford pourrait bien s’écrire cet été.
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