Quand l’After Foot rêve de télé… et provoque l’implosion

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L’After Foot lance sa chaîne TV ce lundi
! Mais l’ambitieux projet démarre en pleine tempête après un
scandale retentissant. Le flop est-il inévitable ?

C’est le jour J pour RMC et son émission phare.
Ce lundi 7 avril marque le lancement très attendu de la chaîne TV
« After Foot »
, disponible 24h/24 et promettant
l’intégralité de l’univers du show (émissions en direct,
thématiques, libre antenne…). Un projet ambitieux censé couronner
près de 20 ans de succès radio. Pourtant, ce lancement se déroule
dans un climat extrêmement tendu, voire anxiogène.
L’After est en pleine tourmente depuis une émission controversée
diffusée jeudi dernier,
qui a provoqué un tollé sur les réseaux
sociaux, entraîné des appels au boycott et même le retrait d’un de
ses chroniqueurs emblématiques. De quoi faire sérieusement redouter
un démarrage raté, voire un « gros flop », pour cette
nouvelle chaîne.

Le scandale qui a mis le feu aux poudres

Tout a basculé jeudi dernier. Profitant d’une soirée sans coupe
d’Europe, l’émission animée ce soir-là par Nicolas Jamain, avec
Kevin Diaz et surtout Daniel Riolo, a choisi d’aborder le thème
sensible des « dérives communautaristes et islamistes dans le
sport ». Pour en débattre, la députée macroniste Caroline
Yadan, co-rapporteure d’une mission parlementaire sur le sujet avec
l’élu RN Julien Odoul, était invitée.
Ses propos, jugés « islamophobes » par de très nombreux
auditeurs et observateurs,
et l’absence d’un véritable
contradicteur sur le plateau, ont immédiatement déclenché une vague
d’indignation massive sur les réseaux sociaux, avec le hashtag
#BoycottAfterFoot en tête de gondole.

Acherchour claque la porte, Brisbois s’excuse, Riolo silencieux
?

Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Dimanche, Walid
Acherchour, figure montante de l’émission et très apprécié des
auditeurs,
a annoncé « prendre du recul »,
se disant
« heurté » par l’angle du débat basé sur un
« rapport approximatif » et des intervenants usant de
propos « dégradants et islamophobes ». Le même soir, le
présentateur historique
Gilbert Brisbois a présenté ses excuses au nom de l’émission
:
« Si nous avons choqué toute une communauté, c’est que
nous avons raté cette soirée et j’en suis sincèrement
désolé. »
Il a reconnu que le débat avait eu lieu
« même entre nous » et a tendu la main à
Acherchour. Cependant, Daniel Riolo, souvent perçu comme
l’incarnation d’une certaine ligne éditoriale de plus en plus
politique et clivante de l’émission (et qui semblait en accord avec
C. Yadan), n’a pas semblé s’associer publiquement à ces excuses,
attisant encore les critiques.

Un lancement sous haute tension : le flop annoncé ?

C’est donc dans ce contexte délétère que la chaîne After Foot TV
voit le jour. Les comparaisons avec CNews ou BFM fleurissent,
accusant l’émission d’avoir « franchi une ligne
rouge »
et de s’éloigner du débat footballistique pour
une « dérive » politique aux relents jugés nauséabonds
par beaucoup. Le retrait de Walid Acherchour prive la chaîne d’une
voix importante et fédératrice.
Les appels au boycott,
même s’il est difficile d’en mesurer
l’impact réel, créent une pression énorme sur ce lancement. Jamais
le lancement d’un projet média autour d’une marque aussi installée
n’aura paru aussi périlleux.

L’avenir de l’After en jeu ?

L’After Foot a bâti son succès sur le débat passionné,
l’expertise et la liberté de ton. Mais le scandale de jeudi dernier
a profondément écorné son image et aliéné une partie de son public
fidèle. La nouvelle chaîne TV, censée être une consécration,
démarre sous les plus mauvais auspices. Les excuses de Gilbert
Brisbois suffiront-elles à éteindre l’incendie et à ramener la
sérénité ? Ou la ligne incarnée par Daniel Riolo et la polémique
récente auront-elles raison d’un projet qui risque de se
transformer en fiasco industriel ? Les prochains jours seront
cruciaux.



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