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Pour la troisième fois, le Japon est contraint de reporter le lancement de son atterrisseur lunaire

Pour la troisième fois, le Japon est contraint de reporter le lancement de son atterrisseur lunaire. La Lune, cible de toutes les attentions.

Envoyer un appareil dans l’Espace n’est jamais une mince affaire. Outre le défi technique que cela représente, il faut aussi que les conditions soient réunies. Cela passe par la météo. Et l’on a beau, aujourd’hui, avoir des méthodes de prévision très évoluées, on ne saurait la contrôler. Alors, quand l’agence spatiale japonaise (JAXA) a choisi la fenêtre du lundi 28 août pour faire décoller la fusée H2-A et envoyer son atterrisseur lunaire, les conditions devaient être bonnes. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, et c’est donc un troisième report de date, au dernier moment qui plus est.

Pour la troisième fois, le Japon est contraint de reporter le lancement de son atterrisseur lunaire

Le compte à rebours est allé jusqu’à 30 minutes avant le lancement, mais malheureusement, les vents soufflant trop fort en altitude au-dessus de Tanegashima, dans le sud-ouest de l’archipel, la JAXA et Mitsubishi Heavy Industries (MHI), en charge du lancement, ont dû annuler la mission. Comme l’annonçait Tatsuru Tokunaga, responsable du lancement chez MHI, il faudra “au moins trois jours”, si les conditions météorologiques le permettent, évidemment, pour déterminer une nouvelle date.

Cette fusée doit emmener un atterrisseur lunaire baptisé SLIM pour Smart Lander for Investigating the Moon. Le Moon Sniper, son surnom, doit permettre de tester une technologie d’alunissage de haute précision, à 100 mètres maximum de sa cible, contre plusieurs kilomètres habituellement.

Par ailleurs, le satellite XRISM, développé par la JAXA, la NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA), doit aussi profiter de ce voyage. Il effectuera une mission en rayons X et spectroscopie.

La Lune, cible de toutes les attentions

Les missions sur la Lune se multiplient ces derniers. La semaine dernière, l’Inde posait sur notre satellite naturel son premier engin spatial. La Russie, quant à elle, a échoué dans sa dernière tentative en date, sa sonde Luna-25 s’est écrasée le 19 août sur le sol lunaire.

Le Japon, de son côté, avait essayé en novembre dernier de poser une sonde sur la Lune via la mission américaine Artemis 1. Malheureusement, les communications avec “Omotenashi” étaient coupées peu après l’éjection de cette dernière dans l’Espace à cause d’une défaillance de ses batteries. En avril, c’est l’entreprise privée ispace qui échouait à faire atterrir son module Hakuto-R. Espérons que la prochaine tentative sera la bonne.


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