Les enregistrements de bruit et les contenus générés par intelligence artificielle sont également concernés par cette situation. Quels pourraient en être les impacts sur leur utilisation future ?
Tl;dr
- Spotify modifie sa politique de paiement pour les artistes.
- Les chansons ne satisfaisant pas à un seuil minimum de 1 000 écoutes ne donneront lieu à aucun paiement.
- 99,5% des flux correspondent aux seuils, mais les 0,5% restants représentent seulement 40 millions de dollars par an.
- Spotify ferme en Uruguay en raison d’une loi exigeant une rémunération équitable des artistes.
Une nouvelle politique chez Spotify
Le géant du streaming Spotify a annoncé une nouvelle politique de paiement, qui touche essentiellement les “petits artistes”. En effet, si une chanson ne cumule pas au moins 1 000 écoutes par an, elle ne donnera lieu à aucune rémunération pour les artistes et les labels.
Pourquoi cette nouvelle politique ?
Selon Spotify, cette mesure vise à éliminer la fraude. La plateforme estime que les sommes qui étaient précédemment versées à ces petits artistes et prétendus fraudeurs seront redistribuées à ceux qui dépassent le seuil de 1 000 écoutes par an.
Des conséquences notables
Le changement de politique a également des répercussions sur le contenu dit de “bruit” tel que les enregistrements de pluie ou d’autres éléments destinés à la relaxation, dont seuls ceux de moins de deux minutes sont concernés. Parallèlement, Spotify envisage de modifier le modèle de redevances pour ces enregistrements, en les maintenant inférieurs à ceux des chansons.
Quid de l’Uruguay ?
Fait notable, Spotify a décidé de cesser ses activités en Uruguay, pays qui a récemment instauré une loi pour une rémunération équitable des artistes. Ainsi, la société sera contrainte de verser le “double” des royalties aux interprètes, ce qui rend selon elle son modèle économique “non viable”.
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