Soutien total affiché publiquement pour
Roberto De Zerbi… mais en coulisses, Pablo Longoria et la
direction de l’OM mettraient une grosse pression sur leur coach
!
Officiellement, l’union sacrée est
décrétée à l’Olympique de Marseille.
Alors que l’équipe s’est envolée pour une mise au vert prolongée en
Italie afin de préparer au mieux le sprint final dans la course
à la Ligue des Champions, le président Pablo Longoria a multiplié
les messages de soutien envers son entraîneur, Roberto De Zerbi,
affirmant que la décision du stage était « collective »
et que le coach avait « tout [s]on soutien ».
Pourtant, derrière cette façade d’unité, un message beaucoup plus
ferme aurait été passé en interne au technicien italien,
comme le révèle RMC Sport. Un message qui sonne comme
un véritable coup de pression.
Au cœur de ce message, une
conviction forte martelée par les dirigeants marseillais. Toujours
selon le même média, ces derniers « ont la conviction
d’avoir mis à la disposition de leur entraîneur une équipe
largement capable d’aller chercher la deuxième place ou au minimum
le podium. » Et la précision qui suit est cruciale et
lourde de sens : « Peu importe les aléas d’une saison, et
même si certains manquent à l’appel, notamment en
défense. » En clair,
malgré les blessures et les difficultés rencontrées, la
direction estime que l’effectif actuel est suffisamment armé pour
atteindre l’objectif minimal fixé. Pas question, donc, de se cacher
derrière les absences ou les circonstances.
Cette exigence interne rapportée
contraste avec le discours public très lisse de Pablo Longoria, qui
nie toute détérioration de sa relation avec De Zerbi et loue
« l’unité » du travail mené avec Medhi Benatia
et le coach. Si le président olympien prend soin de protéger son
entraîneur face aux « tentatives de désunion »
extérieures, le message en interne semble beaucoup plus direct :
les résultats sont attendus, et l’objectif podium (ou mieux) est
considéré comme atteignable avec les joueurs présents.
Longoria fixe l’ultimatum : De
Zerbi doit livrer la C1… ou partir
Ce rappel à l’ordre implicite
pourrait aussi s’expliquer par quelques frictions ou interrogations
passées. La gestion jugée parfois trop souple par la direction de
certains cas (nonchalance
supposée de Luis Henrique ou Greenwood), ou les commentaires de
De Zerbi sur le profil de ses défenseurs qui auraient pu irriter
Medhi Benatia, ont pu inciter les dirigeants à réaffirmer
clairement leurs attentes quant au potentiel de l’équipe qu’ils ont
construite.
En conclusion, si le soutien public
de Longoria à De Zerbi est indéniable et stratégique à l’heure où
l’OM joue sa saison, la conviction rapportée de la direction sur la
qualité intrinsèque de l’effectif met une pression considérable sur
les épaules de l’entraîneur italien. Il sait désormais qu’il sera
jugé sur sa capacité à atteindre le podium, quelles que soient les
circonstances. L’opération « ritiro » en Italie apparaît
dès lors comme une tentative de la dernière chance, sous le regard
exigeant de ses dirigeants.
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