L’OGC Nice s’est incliné contre le FC
Nantes pour le compte de la 28e journée de Ligue 1, ce vendredi
(1-2).
L’étau se resserre à tous les étages, dans le grand feuilleton
de la
Ligue 1. Cette affiche intéressante entre
l’OGC Nice et le FC Nantes en était le symbole, ce vendredi soir,
pour lever le rideau de cette 28e journée. Les Aiglons avaient une
réponse à donner après trois matchs de rang sans le moindre succès.
Souvent souverains à domicile, les joueurs de Franck Haise
restaient sur un revers contre Lyon (0-2) et un match nul contre
Auxerre (1-1), tandis que le derby azuréen avait tourné en faveur
du rival et concurrent monégasque (1-2).
Bref, la marge de Nice est étroite ces dernières semaines dans
la course à l’Europe. Si le Gym était bien bien favori de ce match
contre des Nantais englués en bas de tableau, les absences du
capitaine Dante et du piston gauche Melvin Bard, tous deux
suspendus suite à leurs expulsions récentes, avaient conduit Franck
Haise à remodeler un onze encore amoindri. Et cela a profité aux
Canaris, qui ont eu le dernier mot dans ce rapport de force.
Nice n’y arrive pas
Supérieurs dans la tenue du ballon, les Niçois n’ont pas su
matérialiser leurs temps forts, au contraire d’une équipe de Nantes
bien organisée et très réaliste. D’un joli tir instantané, Douglas
Augusto a allumé la lumière pour déverrouiller la rencontre (0-1,
11e). La révolte niçoise ne s’est pas faite attendre. Titularisé
pour combler la suspension de Bard, Abdi a remis les deux équipes à
égalité dans la foulée (1-1, 14).
Un but qui n’a pas changé radicalement la physionomie du match.
Car ce vendredi soir, les Aiglons n’avaient pas les ressources pour
aller au bout de leurs intentions. Ils sont aussi et surtout tombés
sur un Lopes très inspiré (19e, 21e), avant de se faire à nouveau
surprendre en fin de première période sur un tir du gauche du
talentueux Abline (1-2, 39e). Malgré un second acte dominé de la
tête et des épaules, Nice a continué à buter sur Lopes, impérial
(60e, 70e). Le score n’a plus évolué. Les Aiglons n’avancent plus.
Nantes s’offre une vraie bouffée d’air.