L’AS Monaco s’est imposé contre le Racing Club de Strasbourg, ce dimanche, pour le compte de la 29e journée de Ligue (4-3).
Habituée à souffler le chaud et le froid depuis le début de l’année, l’AS Monaco avait l’occasion de revenir à une distance respectable de ses concurrents, ce dimanche. En cas de succès contre Strasbourg, le club de la Principauté pouvait recoller à Lens et Marseille en réduisant à l’écart à deux unités. Non sans frayeur, les hommes de Philippe Clement ont accompli leur mission, au terme d’un match rocambolesque.
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Il faut dire que malgré la photographie du classement, Strasbourg avait les atouts pour tendre un piège à l’ASM. Depuis l’arrivée sur son banc du chevronné Frédéric Antonetti, le club alsacien a redressé la barre pour sortir de la zone rouge. Cette embellie appelait une confirmation ce dimanche. Et dans ce rapport de force, c’est bien l’ASM, favorite, qui a pris les devants. Après un bon début de match, les joueurs de Clement ont trouvé l’ouverture assez tôt grâce à un but signé Vanderson, auteur d’un tir précis après un service du jeune Ben Seghir (1-0, 19e).
Des Monégasques à deux visages
La révolte de Strasbourg ne s’est pas faite attendre. En deux temps, trois mouvements, les visiteurs ont refait surface pour se placer dans une posture favorable à la mi-temps. Mothiba a égalisé d’un coup de tête victorieux à la demi-heure de jeu (1-1, 32e) avant que le Racing ne prenne l’avantage sur un « csc » de Maripan (1-2, 42e). Les Monégasques perdaient pied à ce stade de la rencontre. Et l’addition aurait même pu être plus lourde si le but de Diallo n’avait pas été refusé après utilisation de la VAR.
Au pied du mur, Monaco a entamé un nouveau match dès le retour des vestiaires. Et le match a continué à s’embraser ! Ben Yedder a remis les deux équipes à égalité d’une reprise opportuniste (2-2, 54e). Et dans la foulée, Diop a permis à l’ASM de repasser devant en concluant une contre-attaque parfaitement initiée par Golovine (3-2, 58e). La dernière demi-heure est restée indécise, mais ce sont les Monégasques qui ont eu le dernier mot, avec un Fofana à l’image de son équipe, salvateur pour le but du 4-2 (66e) avant de laisser ses coéquipiers à dix dans le dernier quart d’heure (78e). La réduction du score de Diallo dans les arrêts de jeu a clos ce festival de but (4-3, 90e+3). Monaco avance. Avec ses qualités et ses défauts.
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