SPORT

Vieira à la tête d’un grand d’Europe ?

Un champion du monde 98 bientôt sur un
banc prestigieux ? L’idée circule et ne laisse personne
indifférent.

Depuis quelques jours, le nom de Patrick Vieira s’invite avec
insistance dans les coulisses d’un grand club européen. Le
technicien français, installé sur le banc du Genoa depuis plusieurs
mois, fait parler de lui en Italie. Et ce n’est pas anodin. Son
travail rigoureux, sa philosophie de jeu claire et son autorité
naturelle séduisent au-delà de la Ligurie.


D’après Sky Sport Italia
, c’est l’AS Roma qui envisagerait très
sérieusement de confier les rênes de son équipe à Vieira. Le club
de la Louve, en quête d’un nouvel élan pour la saison prochaine,
multiplie les pistes. Et l’ancien capitaine des Bleus figure
désormais dans la short-list, aux côtés de profils comme Maurizio
Sarri, Vincenzo Montella ou encore Stefano Pioli. Un choix fort, à
la croisée entre prestige et pari audacieux.

Vieira, un bond en avant dans sa carrière

Vieira,
un bond en avant dans sa carrière

Pour Vieira, cette possible nomination constituerait un
tournant. Après des expériences contrastées à Nice et Crystal
Palace, l’AS Roma représenterait une opportunité unique de se
hisser parmi les entraîneurs qui comptent vraiment en Europe. Ce
serait aussi une manière de réécrire une page d’Italie, ce pays qui
lui avait ouvert ses premières portes à 30 ans, via l’AC Milan.

Vieira, un lien fort avec l’Italie

Avant de briller en Premier League, Vieira a évolué dans
plusieurs clubs italiens : Milan, la Juventus, et surtout l’Inter
où il a connu ses années les plus abouties sur le sol transalpin.
L’Italie, il la connaît et elle le connaît. Le voir diriger une
institution comme l’AS Roma aurait donc du sens, sportivement comme
symboliquement.

Parmi les anciens champions du monde 98, Patrick Vieira
s’affirme discrètement mais sûrement. Sans tapage, il construit son
parcours, prend de l’expérience, s’impose. Il n’a peut-être pas
encore atteint les sommets d’un Zidane, mais son nom circule, ses
idées plaisent. Et Rome, peut-être, l’attend.


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