SPORT

L’OL gagne, mais Govou tire la sonnette d’alarme !

Victoire capitale de l’OL face à Lille
qui relance les Gones dans la course à l’Europe ! Mais l’icône du
club, Sidney Govou, tempère l’euphorie et pointe une grosse
inquiétude…


L’Olympique Lyonnais a frappé un grand coup samedi soir en
renversant Lille (2-1)
dans un match crucial pour les places
européennes. Ce succès, arraché au caractère, a permis aux Gones de
croire plus que jamais à un retour en Ligue des Champions, même si
la concurrence reste féroce. Une victoire qui valide la force
mentale d’une équipe capable de renverser des situations
compromises.

Pourtant,
dans sa chronique pour Le Progrès,
l’ancien attaquant et
septuple champion de France avec l’OL, Sidney Govou, ne cache pas
une certaine préoccupation pour la dernière ligne droite, assombrie
selon lui par un coup dur majeur survenu durant la rencontre.

Pour Govou, Nuamah est l'homme fort de l'OL.

Pour
Govou, Nuamah est l’homme fort de l’OL.

Si Govou salue la victoire (« Le plus important, c’est de
gagner »),
son regard se porte rapidement sur la sortie prématurée d’Ernest
Nuamah.
« La blessure de Nuamah est
inquiétante »,
écrit-il sans détour. Il décrit le Ghanéen
comme un joueur au « profil hyperintéressant : jeune, vif,
percutant »
, qui semblait enfin avoir trouvé son rythme :
« Il était en forme, il avait la confiance du coach, on le
sentait enfin libéré. »
Une analyse confirmée par les
statistiques : bien que n’ayant débuté que 20 matchs sur 33, Nuamah
montait en puissance avec 4 de ses 6 buts et une passe décisive
inscrits depuis début février. Pour Govou, sa perte est un vrai
problème : « Sans lui dans la rotation, il ne reste plus
beaucoup de solutions »
offensives, s’interrogeant sur la
pertinence de lancer des jeunes inexpérimentés dans le sprint
final.

Govou détruit l’optimisme après la victoire de Lyon !

Au-delà du cas Nuamah, Govou dépeint une équipe lyonnaise
performante mais fragile. Il loue la mentalité (« costaude
mentalement », capable de « rattraper ses erreurs »)
et les performances de certains cadres comme le gardien Lucas Perri
(« bluffé par l’athlète », « arrêts
décisifs »), mais il note aussi : « On a l’impression
qu’elle est toujours sur un fil. »
Un équilibre précaire
qui fonctionne « pour l’instant », mais qui rend
l’OL vulnérable, surtout avec des options en moins. Cette fragilité
est d’autant plus préoccupante que la course à la Ligue des
Champions est « complètement folle« , selon
Govou, sans qu’aucune équipe (Monaco, Lille, Marseille…) ne
parvienne à « dégager une vraie
régularité ».

En définitive, malgré la précieuse victoire face à un concurrent
direct, le vice-champion du monde 2006 met le doigt là où ça fait
mal. La blessure d’un Nuamah en pleine progression fragilise un
secteur offensif limité en profondeur et rappelle que l’OL avance
sur un chemin semé d’embûches. Si l’espoir européen est bien réel,
l’inquiétude de l’ancienne gloire lyonnaise souligne combien la fin
de saison sera « serrée jusqu’au bout » et
combien chaque absence pourrait coûter cher aux Gones.


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