Si la nouvelle animation de l’équipe de France a fonctionné contre des adversaires abordables, Bixente Lizarazu estime que ce système pourrait poser problèmes à hautes altitudes.
Des buts à la pelle et un contenu plutôt satisfaisant : l’équipe de France a bien conclu cette année 2021. Articulée en 3-4-1-2, la sélection tricolore s’appuie sur un système qu’elle apprend à maîtriser au fil des mois. Néanmoins, cette animation dépend de l’identité des pistons sur le côté, comme l’a souligné Bixente Lizarazu.
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« Le bon piston reste une denrée rare »
« On a vu que cette organisation ne fonctionnait pas bien avec des arrières latéraux classiques comme pistons, que ce soit Pavard, Léo Dubois ou même Lucas Digne. Ces joueurs n’auront jamais les qualités de dribble de Coman ou la puissance de percussion de Theo Hernandez pour faire des différences offensives significatives, a lancé le champion du monde 1998 dans sa chronique de L’Équipe. Par ailleurs, dans cette position haute, ils perdent aussi leurs repères défensifs. Je pense donc que c’est un poste plus compliqué à intégrer pour eux, presque contre nature et qui souligne plus leurs défauts que leurs qualités. »
« Le bon piston reste donc une denrée rare. Un arrière latéral n’est pas un ailier de débordement, a continué Lizarazu. Dribbler, déborder, ce n’est pas son savoir-faire premier. Dans ce 3-4-1-2, le plus évident pour être percutant en attaque serait de placer Coman à droite et Theo Hernandez à gauche, comme contre le Kazakhstan, mais cela demande à être testé face à un adversaire plus fort, capable de nous contester le ballon et de nous poser de vrais problèmes défensifs. Pour l’instant, ce système est une option mais ne me semble pas encore une solution à toute épreuve. »
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