Les États-Unis en appellent aux volontaires pour aider à réduire les risques de l’IA générative. Il s’agit pour les États-Unis de garder le contrôle et sa place sur l’échiquier.
Le gouvernement américain demande de l’aide aux experts du secteur pour dégager des axes d’action autour des risques liés à l’IA générative. Gina Raimondo, Secrétaire au Commerce des États-Unis, a annoncé que le National Institute of Standards and Technology (NIST) lance un groupe de travail public autour des technologies d’IA qui peuvent générer du contenu, qu’il s’agisse de texte, d’image, de vidéo, de musique ou de code. Le groupe aidera aussi l’agence à mettre sur pied des directives que les entreprises peuvent suivre pour réduire les risques induits par l’IA générative.
Les États-Unis en appellent aux volontaires pour aider à réduire les risques de l’IA générative
Selon l’agence, le groupe sera composé de volontaires avec des expertises techniques, tant du privé que du public, et qui travailleront ensemble via un espace de travail collaboratif en ligne. Pour commencer, le groupe devra récolter des informations quant à la manière dont le NIST AI Risk Management Framework – le framework que l’agence a développé pour “mieux gérer les risques envers les particuliers, les organisations et les sociétés liés à l’intelligence artificielle” – pourrait être utilisé pour aider au développement de la technologie d’IA générative. Ensuite, le groupe doit aider les tests et autres évaluations concernant l’IA menés par l’agence. Son objectif à long terme, cependant, est d’explorer les opportunités quant à l’utilisation de l’IA générative pour résoudre les problématiques les plus urgentes de notre époque, notamment autour de la santé, du changement climatique et de l’environnement dans son ensemble.
Il s’agit pour les États-Unis de garder le contrôle et sa place sur l’échiquier
Gina Raimondo déclarait notamment dans un communiqué : “Le Président Biden a été très clair : nous devons travailler à exploiter l’énorme potentiel tout en réduisant les risques inhérents à l’IA pour notre économie, la sécurité nationale et la société. Le NIST AI Risk Management Framework publié récemment peut aider à minimiser les risques des technologies d’IA générative. En se basant sur ce framework, ce nouveau groupe de travail public aidera à mettre en place des directives essentielles pour ces organisations qui développent, déploient et utilisent l’IA générative et qui ont pour responsabilité de s’assurer de sa fiabilité.”
Le gouvernement tente de suivre les progrès extrêmement rapides des technologies de l’IA générative. En avril, la National Telecommunications and Information Administration demandait une consultation publique quant à de possibles règlementations pour tenir les créateurs des IA pour responsables. La Maison Blanche invitait aussi les travailleurs américains à partager la manière dont les outils automatisés sont utilisés sur leur lieu de travail. En juin, Ted Lieu (D-CA) et Ken Buck (R-CO) présentaient un projet de création d’une commission de 20 personnes pour étudier les manières de “réduire les risques et dommage potentiels” de l’IA tout en “protégeant” la position des États-Unis comme puissance de la technologie mondiale. Ceci survenait peu après que le vice-président de Microsoft Brad Smith s’était exprimé à Washington, DC, appelant le gouvernement fédéral à établir une nouvelle agence centrée sur une réglementation de l’IA.
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