Salesforce veut se lancer sur le marché des NFT et suscite la grogne de nombreux employés.
Des employés de Salesforce ne sont pas franchement satisfaits de l’intention de l’entreprise de se lancer sur le marché des tokens non fongibles (NFT). Selon la Thomson Reuters Foundation, plus de 400 salariés dans le monde entier ont signé une lettre ouverte évoquant leurs craintes quant à l’impact environnemental des NFT ainsi que la nature “non régulée et hautement spéculative” de ces actifs financiers. “La quantité d’arnaques et de fraudes sur le marché des NFT est accablante”, écrivent notamment les employés.
Salesforce veut se lancer sur le marché des NFT
L’entreprise, basée à San Francisco, qui possède notamment Slack, a fait part à ses salariés au début du mois de février de ses intentions de lancer plusieurs initiatives en rapport avec les NFT. Parmi celles-ci, un Cloud NFT, qui aiderait les utilisateurs à créer des NFT et les lister sur des marketplaces. Les NFT ont vu leur popularité exploser ces derniers mois et de nombreuses grosses entreprises s’y sont lancées à corps perdu. Toutes ces initiatives n’ont pas été couronnées de succès, certaines ont rapporté gros. Adidas, par exemple, a gagné 23 millions de dollars avec sa première vague de NFT.
et suscite la grogne de nombreux employés
Cela étant dit, les NFT restent grandement controversés, pour diverses raisons, y compris leur impact environnemental. Il faut en effet énormément d’énergie pour profiter de la blockchain, cruciale pour les NFT. Selon une estimation de chercheurs, l’empreinte carbone moyenne pour un NFT serait de plus de 200 kg, ce qui est équivalent à conduire 800 km avec une voiture à essence. Les craintes des employés de Salesforce concernant l’impact environnemental sont aussi largement motivées par le fait que l’entreprise se positionne comme l’un des leaders dans la durabilité – une publicité diffusée durant le Superbowl montrait même Matthew McConaughey vanter les engagements de la société dans le domaine -.
Un porte-parole de Salesforce déclarait à Thomson Reuters accueillir “les retours des employés et [être] fière de promouvoir une culture de confiance qui les rend suffisamment forts pour exprimer différents points de vue.” L’entreprise a par ailleurs indiquer qu’elle organiserait une concertation avec les employés dans les prochains jours. À suivre !
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