Étant un moyen de transport pratique, la moto séduit de plus en plus de personnes, jeunes et adultes. Avant de prendre la route, souscrire une assurance moto est toutefois nécessaire. Avec cette couverture viennent un certain nombre de règles à respecter, notamment en ce qui concerne le port d’équipements de sécurité.
L’assurance moto : obligatoire pour les deux-roues
Selon l’article L211-1 du Code des assurances, le propriétaire d’une voiture et d’une moto a l’obligation de souscrire une assurance. La loi exige que les motos soient couvertes par au moins une assurance minimale obligatoire, soit l’assurance au tiers. Peu onéreuse, cette formule couvre les éventuels dommages matériels et/ou corporels occasionnés par le conducteur à autrui. Cette garantie ne prend cependant pas en charge le conducteur en cas de blessure. L’assurance intermédiaire ainsi que l’assurance tous risques offrent davantage de garanties. Le motard est effectivement couvert en cas de dommages matériels consécutifs à un accident ou à une catastrophe naturelle. En revanche, concernant ses blessures, elles ne seront prises en charge, en cas d’accident responsable, que s’il a souscrit une garantie personnelle du conducteur. Certains assureurs ont aussi mis en place une assurance qui rembourse 1 000, voire 2 000 €, de la valeur des équipements obligatoires homologués. Pour souscrire une assurance moto, il suffit généralement de vous rendre auprès de la compagnie de votre choix et de fournir les documents nécessaires. Cela inclut un permis de conduire, une preuve d’appartenance de la moto ainsi que la carte grise. Vous recevrez ensuite une attestation d’assurance et une vignette à placer à l’avant de la moto.
Les équipements de protection individuels (EPI) obligatoires sur route
Les conséquences engendrées par un accident de moto sont nombreuses, certaines pouvant être assez graves. En effet, en cas d’accident, un motard ne possède aucune protection, hormis ce qu’il porte sur lui. Pour cette raison, il existe des équipements obligatoires pour moto. Le casque est un élément indispensable servant à protéger la tête en cas de collision. Pour remplir son rôle, il doit être correctement attaché et être homologué. Un casque homologué se reconnaît par l’étiquette blanche ECE ou verte NF. À la suite d’un accident, il est conseillé de le remplacer pour éviter les blessures. Le port de gants est également obligatoire. Ils doivent être certifiés CE et couvrir l’intégralité des mains ainsi que les poignets, tout en présentant des coques au niveau des articulations. Afin de garantir un meilleur grip, les gants doivent également posséder des pattes de serrage et être confectionnés à partir d’un matériau étanche. Par ailleurs, le gilet jaune orné de bandes réfléchissantes, appelé aussi gilet de haute visibilité, doit être porté en cas de situation dangereuse et pendant la nuit pour être visible par tous les conducteurs.
Les équipements conseillés
Bien que ces équipements ne soient pas obligatoires, ils peuvent réduire davantage le risque de blessure en cas d’accident :
- Le blouson ou les vêtements certifiés airbag qui permettent de réduire le risque de blessure dans 65 % des cas d’accident ;
- Les protections des coudes et des épaules ;
- Le casque intégral ;
- Le serre-poignet afin de maintenir les manches.
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