Le Sénégal s’est qualifié pour la Coupe du Monde en domptant l’Egypte au terme d’une séance de tirs au but rocambolesque (1-0, 3-1 t.a.b.).
Comme à l’aller, la sélection qui recevait scorait dès l’entame du match. L’ancien Rémois Boulaye Dia faisait la différence après seulement deux minutes de jeu en exploitant de près un ballon mal renvoyé par la défense égyptienne. Le match ne pouvait pas mieux commencer pour les Sénégalais, et on les croyait partis pour plier rapidement les débats. C’était sans compter sur la résilience des Pharaons.
Le Sénégal avait fait le plus dur d’entrée
Malgré ce démarrage à l’envers, les vice-champions d’Afrique n’ont pas sombré dans le doute. Ils se sont vite ressaisis pour ensuite défendre comme des morts de faim. Avec leurs moyens limités, ils ont en effet fait le pari de rester bien regroupés derrière. En espérant profiter d’un évènement favorable ou alors aller jusqu’à la séance des tirs au but pour y triompher éventuellement.
En défendant à dix, la sélection de Queiroz n’a laissé que peu d’espaces aux Lions de la Téranga. C’est pourquoi ces derniers n’ont finalement eu que très peu d’opportunités pour doubler la mise. Avant la prolongation, la seule tentative digne d’être mentionnée et celle qu’a gaspillée Ismaila Sarr à la 82e. Alors qu’il n’avait plus que Mohamed El Shenawy à battre, il a trop ouvert son pied et a manqué le cadre. Au grand dam d’Aliou Cissé et des 50000 spectateurs présents dans le stade.
Une fois de plus, Mané n’a pas tremblé
1-0, au bout de 90 minutes de jeu. Il fallait donc avoir recours à la prolongation dans cette confrontation. Durant cette demi-heure additionnelle, le Sénégal a poussé encore plus fort dans l’espoir de remporter la mise. Mais ce fut stérile. Seul Pape Cissé est parvenu, par deux fois, à inquiéter El Shenawy (92e et 104e). Sans résultat.
C’est finalement aux tirs aux buts que ce barrage s’est décidé. Et à ce petit jeu, le Sénégal a eu le dernier mot, comme lors de la dernière finale de la CAN. Mohamed Salah a manqué sa tentative, au contraire de Sadio Mané, qui n’a pas tremblé pour délivrer son pays une seconde fois en trois mois.
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