Un joueur de Ligue 1 touche moins de 10
fois le salaire moyen du championnat. Son identité risque de vous
surprendre…
Pendant que certains footballeurs de Ligue 1 nagent dans le
luxe, d’autres font figure d’exception dans un monde où les
zéros s’accumulent à la fin des bulletins de salaire.
Dans l’anonymat le plus total, un joueur de Ligue 1 perçoit
chaque mois une somme bien modeste au regard des standards du
football professionnel. Pas de jet privé ni de villa à Dubaï. À lui
seul, il incarne le revers discret d’un championnat où les écarts
de salaire sont abyssaux. Ni star du vestiaire ni homme de base de
son entraîneur, il vit en marge des projecteurs… et des primes.
Ce joueur, c’est Aloïs Confais, milieu de terrain du Havre. À 28
ans, il émarge à seulement 10 000 euros bruts mensuels, soit 120
000 euros par an. Une somme dérisoire quand on la compare aux
standards actuels de l’élite française. Pire encore : Confais n’a
disputé que deux petites minutes en Ligue 1 cette saison. Un
salaire modeste… mais pour un temps de jeu quasi inexistant.
L’ironie est presque cruelle.
Un gouffre abyssal avec les cadors de la Ligue 1
Ce n’est pas un hasard si le plus petit salaire du championnat
se trouve au Havre. Le club normand affiche aussi le plus faible
salaire moyen de Ligue 1, avec environ 22 000 euros mensuels. À
titre de comparaison, le joueur le mieux payé du club, Daler
Kouziaïev, touche 80 000 euros par mois. Un luxe local. Mais même à
ce niveau, on reste loin des géants du championnat.
Difficile de ne pas faire le parallèle avec Ousmane Dembélé.
L’ailier du PSG, lui, perçoit pas moins de 1,5 million d’euros
mensuels. Cela représente… 150 fois le salaire de Confais. À ce
niveau-là, ce n’est plus un écart, c’est un continent.
Pas de primes, pas de cadeaux
Comme si cela ne suffisait pas, la direction havraise a décidé
de ne verser aucune prime de but ni de passe décisive. Une manière
de sanctuariser le collectif… au détriment des égoïsmes. Résultat :
même en cas d’exploit, Confais n’aura rien à se mettre sous la
dent. Mais qu’importe : après tout, être payé 10 000 euros par mois
pour jouer deux minutes en Ligue 1, ce n’est pas si mal. Même si ça
reste le plus petit salaire du championnat.
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