Après la victoire écrasante de
l’Argentine (4-1), Lionel Scaloni clame son pardon envers Raphinha,
auteur de provocations avant le Clásico.
Dans le sillage de la démonstration argentine face au Brésil
(4-1), Lionel Scaloni a choisi l’apaisement. Interrogé sur les
déclarations provocatrices de Raphinha avant le match, le
sélectionneur de l’Argentine a surpris par sa clémence : « Je lui
pardonne. Je sais qu’il ne l’a pas fait exprès », a-t-il déclaré en
conférence de presse. Un geste élégant après un Clásico
sud-américain marqué par des tensions verbales.
Quelques jours avant la rencontre,
Raphinha s’était affiché sur la chaîne YouTube de Romario,
légende brésilienne. Interrogé sur l’absence de Messi, le Brésilien
avait assuré : « On va les battre, sans aucun doute. Sur le
terrain, et en dehors si besoin. » Poussé par Romario (« On
les en**** ? »), Raphinha avait répondu : « Ouais, à fond.
» Des propos perçus comme un manque de respect envers la
Albiceleste, double tenant du titre mondial.
Scaloni, entre pardon et lucidité
Malgré l’onde de choc provoquée par ces mots,
Scaloni a minimisé leur impact : « Je n’avais pas lu ces
déclarations, et je ne les ai pas relues. C’est Brésil-Argentine,
pas besoin d’en rajouter. » Le technicien, pragmatique, a
salué l’état d’esprit de son équipe, restée focalisée sur le
terrain. « L’Argentine joue son football, peu importe le bruit
extérieur », a-t-il ajouté, soulignant la maturité collective
de son groupe.
Alors que le Brésil sombre dans la crise (6ᵉ défaite en
qualifications), l’Argentine, leader invaincue, incarne la
sérénité. Le pardon de Scaloni envers Raphinha symbolise cette
supériorité mentale. « Profitons de ce moment, sans oublier que
rien n’est éternel », a conclu le coach, appelant à la
modestie malgré l’euphorie.
Raphinha, du talk au flop
Sur le terrain, le Brésilien n’a pas brillé. Auteur d’une
prestation anonyme, il a été éclipsé par Julián Álvarez et Enzo
Fernández, artisans du succès argentin. Ses provocations pré-match,
transformées en piètre performance, résument les déboires actuels
de la Seleção. Pour Scaloni et l’Argentine, l’essentiel est
ailleurs : consolider leur légende, un match à la fois.
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