SPORT

Le coup de gueule TERRIBLE du capitaine Rabiot, ses coéquipiers ciblés !

Nouvelle déroute pour l’OM… Son
capitaine, Adrien Rabiot, explose au micro et tire à boulets rouges
sur l’attitude de l’équipe ! Déclas chocs.

Une défaite de plus, et celle-ci fait très mal. Corrigé
3-1 par Reims ce samedi,
l’Olympique de Marseille a encore
affiché un visage inquiétant, s’éloignant un peu plus de ses
ambitions européennes. Mais au-delà du score, c’est la sortie
médiatique fracassante de son capitaine, Adrien Rabiot, qui a
marqué les esprits juste après le coup de sifflet final. Au micro
de BeIN Sports, le milieu international français, masque de colère
et ton glacial, n’a pas cherché d’excuses et a livré une analyse
sans concession, pointant du doigt un mal profond qui semble ronger
son équipe : le manque d’envie.

Les mots d’Adrien Rabiot résonnent comme un véritable
électrochoc. « Ça fait mal d’afficher cet état
d’esprit-là, »
a-t-il lâché d’emblée, visiblement écœuré.
Balayant l’excuse du manque de préparation post-trêve (« ce
n’est pas suffisant »), il a enfoncé le clou : « J’ai
l’impression de voir des mecs qui n’ont pas envie de se battre, et
[d’]aller en Ligue des Champions. Pas envie de jouer
l’Europe. »
Une accusation frontale et terrible envers
ses propres partenaires, qu’il juge défaillants dans l’engagement :
« Dans les duels, on n’est pas présent ni dans le
contre-pressing. »
Pour lui, l’incohérence est totale :
« Quand on affiche ce qu’on veut faire, on ne peut pas
faire un match comme ça. »

Rabiot allume ses coéquipiers de l'OM.

Rabiot
allume ses coéquipiers de l’OM.

Cette sortie au vitriol pose question. D’un côté, le capitaine
est dans son rôle en tirant la sonnette d’alarme, en tentant de
provoquer une réaction d’orgueil chez ses coéquipiers. Sa
frustration est palpable et son exigence légitime. Mais de l’autre,
la violence des mots et la manière dont il semble s’exclure du lot
(« Moi je suis venu pour jouer la Ligue des Champions, et
s’il y en a qui n’ont pas cette ambition là, faut qu’ils le
disent »
) pourraient créer une fracture au sein du
vestiaire. En pointant ainsi du doigt ses partenaires sans
forcément s’inclure, Rabiot prend le risque de braquer plutôt que
de remobiliser.

L’OM au pied du mur : la gueulante de Rabiot suffira-t-elle
?

Le constat de Rabiot est d’autant plus alarmant que le temps
presse. « Il reste sept matches, » a-t-il
rappelé, soulignant l’urgence de la situation pour un OM en
difficulté dans la course à la Ligue des Champions. L’objectif est
clair, mais la mentalité ne suit pas selon lui : « Il faut
avoir plus faim et avoir une autre mentalité pour accéder à cette
compétition. Car les équipes qui sont là derrière, elles ont
envie. »
Un appel désespéré à une remise en question
collective pour éviter une fin de saison cauchemardesque.

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