Le Brésil met la pression sur Carlo
Ancelotti ! La fédération aurait fixé une date limite au coach du
Real Madrid pour accepter le poste de sélectionneur…
Le rêve brésilien de voir Carlo Ancelotti prendre les rênes de
la Seleção vire-t-il à l’obsession ?
Alors que le poste de sélectionneur est vacant depuis le limogeage
de Dorival Junior (suite à la déroute 4-1 contre l’Argentine
selon d’autres), la Confédération Brésilienne de Football (CBF)
aurait décidé de passer à la vitesse supérieure. Selon les
informations explosives révélées par le journaliste Eduardo Inda
dans l’émission El Chiringuito, la CBF, qui considère l’Italien
comme sa priorité absolue, lui aurait fixé un ultimatum clair et
net : Ancelotti doit donner sa réponse avant la fin de la saison
européenne.
« On me dit que la CBF a demandé à Ancelotti de se
prononcer sur [sa venue au] Brésil avant la finale de la Ligue des
Champions », a déclaré Inda, précisant : « Ils
lui ont donné deux mois de marge. » Le message est donc
simple : le Brésil veut savoir rapidement s’il peut compter sur le
« Mister » pour reconstruire une équipe en plein doute,
ou s’il doit activer d’autres pistes,
comme celle menant à Jorge Jesus. Cette pression extérieure
s’exercerait alors qu’Ancelotti est en pleine course pour les
titres majeurs avec le Real Madrid (Liga, C1…).
Pourtant, cette information d’un ultimatum brésilien contraste
violemment
avec la position affichée par Carlo Ancelotti lui-même il y a
quelques jours à peine. Lors d’une conférence de presse le 28
mars, l’entraîneur madrilène avait balayé ces rumeurs avec une
fermeté déconcertante. « Non, tout simplement. J’ai un
contrat ici jusqu’en 2026 », avait-il lancé, coupant
court à toute spéculation. « Je n’ai pas été contacté, et
mon avenir est ici […] Mon contrat répond à tout ». Un
démenti catégorique qui sonne comme une fin de non-recevoir aux
avances brésiliennes. Alors, qui croire ?
Quel avenir pour Ancelotti ? Le compte à rebours est lancé
Pour ajouter à la complexité de la situation, Eduardo Inda a
également rapporté que des voix au sein même du conseil
d’administration du Real Madrid ne seraient pas totalement
satisfaites du travail de l’Italien cette saison. « Au
conseil d’administration, ils sont en colère contre l’entraîneur
parce qu’ils disent qu’il a perdu le contrôle de
l’équipe », a affirmé Inda, citant spécifiquement une
gestion jugée trop généreuse du temps de jeu de Luka Modric. Info
ou intox ? Difficile à dire, mais ces échos, s’ils sont avérés,
pourraient ajouter une pression interne à celle, externe, exercée
par le Brésil.
Entre l’ultimatum présumé du Brésil, les critiques internes
supposées et ses propres déclarations de loyauté envers le Real
Madrid, Carlo Ancelotti se retrouve au cœur d’un jeu de poker
menteur. Malgré ses démentis fermes, la CBF semble déterminée. Les
deux prochains mois, jusqu’à la fin de la saison européenne,
s’annoncent décisifs pour connaître le dénouement de ce feuilleton
haletant.
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