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l’autorité de la concurrence britannique enquête sur le rachat par Microsoft

La CMA (Competition and Markets Authority) a récemment ouvert une investigation antitrust sur le projet d’acquisition de Microsoft, pour 68,7 milliards de dollars, concernant l’éditeur américain Activision Blizzard.

L’autorité britannique de la concurrence et des marchés dit étudier si la fusion entre Microsoft et Activision Blizzard pourrait entraîner une diminution substantielle de la concurrence sur un ou plusieurs marchés de biens ou de services au Royaume-Uni. Elle a fixé au 1er septembre prochain la date limite pour décider de soumettre le projet de fusion à une enquête de phase 2, qui pourrait permettre aux parties de discuter et éventuellement de convenir de remèdes à tout préjudice concurrentiel identifié.

Nous nous attendons et pensons qu’il est approprié que les régulateurs examinent de près cette acquisition“, a déclaré Lisa Tanzi, vice-présidente et avocate générale de Microsoft, dans un communiqué. “Nous avons été clairs sur la façon dont nous prévoyons de gérer notre activité de jeux et sur les raisons pour lesquelles nous pensons que l’opération sera bénéfique pour les joueurs, les développeurs et l’industrie. Nous nous sommes engagés à répondre aux questions des régulateurs et nous pensons sincèrement qu’un examen approfondi permettra de conclure l’opération avec une large confiance, et qu’elle sera positive pour la concurrence. Nous restons convaincus que l’opération sera conclue au cours de l’exercice 2023, comme prévu initialement.

Rien n’est gagné pour Microsoft dans l’acquisition d’Activision Blizzard

Avec Lina Khan et la FTC sur le dos, Microsoft s’est lancé dans une offensive de charme à l’échelle mondiale afin d’écarter les préoccupations réglementaires. En février dernier, l’entreprise a annoncé plusieurs engagements qui s’appliqueront à ses activités de jeux afin de dissiper toute crainte que sa position de “gatekeeper” ne lui confère un pouvoir anticoncurrentiel sur les éditeurs de jeux ou les développeurs de logiciels, une allégation qui a tourmenté Apple et Google à travers le monde.

Le mois dernier, Activision Blizzard a fait volte-face en indiquant qu’il était prêt à négocier avec les syndicats, après que Microsoft ait annoncé qu’il serait plus réceptif à leur égard. Avant l’annonce de l’accord de Microsoft, Activision Blizzard était sous le coup d’un scandale dans lequel la société était accusée d’avoir laissé prospérer une culture d’entreprise omniprésente de type “frat boy” qui aurait eu pour conséquence que les employées étaient constamment victimes de harcèlement sexuel et étaient moins bien payées que les hommes.




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