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L’atterrisseur lunaire Peregrine et son chargement vont probablement se consumer dans l’atmosphère terrestre

Astrobotic révèle que le destin de leur atterrisseur spatial a été sellé lors de sa route vers la lune, mais qu’il est maintenant en chemin de retour vers la Terre.

Tl;dr

  • L’atterrisseur lunaire Peregrine pourrait se consumer dans l’atmosphère terrestre.
  • Le vaisseau a fui du carburant depuis son lancement.
  • Une conférence de presse est prévue avec la NASA pour discuter de son sort.
  • La mission faisait partie du programme CLPS de la NASA.

La fin tragique du Peregrine

Il semble que le final de l’atterrisseur lunaire Peregrine se dessine de manière plutôt inattendue : son ultime lieu de repos se trouvera très probablement sur la Terre, là où son voyage a commencé. Victime d’une anomalie post-lancement, le malheureux vaisseau spatial a depuis rencontré une fuite constante de son propulseur. Astrobotic, l’entreprise en charge du projet, anticipe désormais son auto-combustion dans l’atmosphère terrestre.

Des mises à jour constantes

Depuis la découverte de la fuite du propulseur de Peregrine le 8 janvier, le vaisseau a fait preuve d’une surprise résilience, persistant bien au-delà des attentes. Toutefois, elle a récemment déclaré qu’un atterrissage en douceur sur la Lune était désormais hors de question. “Nos efforts d’analyse ont été mis à mal par la fuite de propulseur, ajoutant une incertitude aux prédictions de la trajectoire de l’engin”, a déclaré l’entreprise lors de sa dernière mise à jour.

Un voyage lunaire inachevé

Malgré les turbulences, Peregrine a néanmoins réussi à atteindre la distance lunaire – culminant à 242,000 miles de la Terre samedi dernier. Toutefois, dû à sa trajectoire actuelle et à sa “cargaison de carburant en déclin”, il est fort probable que le vaisseau ne survivra pas pour neuf jours supplémentaires.

Le vaisseau faisant partie de la première mission commerciale contractée sous le programme Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de la NASA, son échec est un rappel brutal que “nous reconnaissons que le succès ne peut pas être garanti”, comme l’a conclu Chris Culbert, le responsable du programme CLPS de la NASA.


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