Lamine Yamal : Lekjaa dénonce l’hypocrisie

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Le président de la fédération marocaine
s’exprime sur Lamine Yamal. Entre regret assumé et fierté
maintenue, Faouzi Lekjaa propose une lecture originale du choix du
prodige barcelonais.

Lamine Yamal sort d’une
saison historique avec le FC Barcelone. Triplé à la clé,
performances éblouissantes,
et voilà le jeune ailier propulsé parmi les favoris pour le
prochain Ballon d’Or.
Chaque exploit du joueur d’origine
marocaine rappelle au Maroc ce qui aurait pu être.

Faouzi Lekjaa ne tourne
pas autour du pot. « Yamal, c’est un regret,
forcément »,

confie le président de la Fédération Royale Marocaine à
L’Équipe.
Pas de faux-semblant ni de diplomatie de façade. Le
dirigeant reconnaît la perte sportive que représente ce choix pour
l’Espagne.

Mais loin de s’apitoyer,
Lekjaa assume cette déception avec philosophie. « C’est
une surprise de la vie »,
dit-il simplement. Cette
franchise lui permet d’aborder la suite de son raisonnement sans
amertume apparente.

La
distinction entre nationalité sportive et identité

Le président marocain
développe ensuite une théorie intéressante. « Il faut
faire la différence entre la nationalité en tant que telle et la
nationalité sportive »,
explique-t-il. Pour lui, le choix
de Yamal relève du « projet sportif » et de
« l’ambition ». Une décision de carrière, en
somme.

Ce qui n’efface rien selon
Lekjaa : « Cela n’impacte en rien les origines
‘non-choisies’ par le joueur.
 » Et le dirigeant de
glisser une information révélatrice : « Le nom de Lamine
Yamal, en vrai, est Amine Jamal. »
Une façon de rappeler
l’ancrage culturel du phénomène barcelonais.

Lamine
Yamal : La Fierté et le Regret, les confessions nuancées du
président marocain

Lamine
Yamal, un modèle qui reste marocain

Lekjaa refuse de
considérer Yamal comme définitivement « perdu » pour le
Maroc. « Plus il prospérera, plus il donnera l’exemple aux
jeunes Marocains, puisqu’il est Marocain »,
martèle-t-il.
Il évoque la famille du joueur qui « revient fréquemment
chez elle »
au Maroc.

Le calcul est habile :
l’Espagne a le talent sur le terrain, mais le Maroc conserve le
symbole. « Les Marocains sont fiers et resteront
fiers »,
conclut le président. Une manière de transformer
la frustration en fierté partagée.

Une
critique du deux poids, deux mesures

Derrière ce discours
apaisé, Lekjaa glisse une pique. « Quand un autre va
choisir de jouer pour le Maroc, je ne vois pas pourquoi il serait
le sujet de polémiques »,
lance-t-il.

Le message est clair :
quand un binational choisit une sélection européenne, son choix est
généralement respecté. Dans l’autre sens, les questions fusent
souvent. Le dirigeant pointe cette disparité de traitement sans
s’appesantir.

Une
doctrine pour l’avenir

Cette sortie médiatique de
Lekjaa dépasse le simple cas Yamal. Elle dessine une approche plus
mature face aux doubles nationalités dans le football actuel. En
séparant ambition sportive et identité culturelle, le président
marocain évite le piège des débats passionnels.

Avec Yamal candidat
sérieux au Ballon d’Or après sa saison exceptionnelle, cette
stratégie permet au Maroc de garder une forme de lien avec sa
future star. Une victoire sur le plan de l’image, même si la
bataille sportive est perdue.

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