Ricky Gervais exprime sa satisfaction de ne pas avoir été impliqué dans la réalisation de la version américaine de la série The Office : découvrez pourquoi.
Tl;dr
- « The Office », une comédie britannique révolutionnaire, reflète parfaitement la vie de bureau moderne.
- Malgré les doutes initiaux, la version américaine de « The Office » a réussi à créer sa propre identité.
- Ricky Gervais, co-créateur de la série originale, soutient la version américaine pour son indépendance et son humour adapté au public américain.
« The Office » : Une révolution comique
Né en Angleterre, je me souviens de la première diffusion de « The Office » sur la BBC. Mon père l’a vu en premier et l’a adoré, non seulement parce que c’était indéniablement hilarant, mais aussi parce qu’il reconnaissait dans le personnage de David Brent, interprété par Ricky Gervais, certains de ses propres collègues de bureau. Ayant moi-même travaillé dans l’administration, j’ai pu constater que Gervais et son co-créateur Stephen Merchant avaient parfaitement capturé l’environnement oppressant et monotone du bureau moderne, peuplé de personnages qui ressemblaient à s’y méprendre à tous les collègues que j’avais connus.
Une comédie subversive
L’émission a marqué un tournant dans l’histoire de la télévision. C’était une nouvelle forme de comédie qui reconnaissait l’absurdité inhérente à la vie moderne et permettait à l’humour de surgir simplement en laissant les personnages être eux-mêmes. Sa représentation étonnamment précise de la vie de bureau moderne, aidée par le format de faux documentaire, et ses observations subtilement acerbes en faisaient une forme de comédie véritablement subversive.
Un remake américain réussi
Lorsque la nouvelle d’un remake américain a émergé, je me souviens que l’opinion générale parmi mes amis et ma famille était plutôt sceptique. L’humour de « The Office », considéré par Metacritic comme la meilleure sitcom de tous les temps, semblait si intrinsèquement lié au milieu de travail britannique et à ses coutumes sociales maladroites, et si clairement défini par une sensibilité comique très britannique, qu’il était sûrement la toute dernière émission que les Américains devraient tenter de refaire. Pourtant, Greg Daniels, le showrunner de la version américaine de « The Office », a prouvé que nous avions tous tort, en créant une version de la série qui tracait sa propre voie, tout en conservant la prémisse de base de la série de Gervais et Merchant, mais en racontant ses propres histoires avec sa propre sensibilité comique.
Selon Ricky Gervais, co-créateur de la série originale, la clé du succès de la version américaine résidait dans le fait qu’elle ne cherchait pas à recréer l’original, mais qu’elle était une émission américaine pour un public américain, inspirée par ce qu’il avait fait avec Stephen Merchant au Royaume-Uni. « C’est aussi bon [que la série originale]. Et j’adore le fait que, à part le premier, tous les scénarios sont originaux. Vous êtes revenus à l’essence de ce que sont les personnages et vous avez commencé à partir de là, sans copier quoi que ce soit. Pour moi, c’était comme regarder quelque chose avec lequel je n’avais rien à voir, et ce serait ma sitcom préférée. Vous avez créé une nouvelle émission, et c’est comme ça que ça doit être. C’est pourquoi j’ai volontairement refusé de m’impliquer. Elle doit être faite par des Américains pour les Américains. »
Un humour universel
En fin de compte, que ce soit la version britannique ou américaine de « The Office », toutes deux étaient indéniablement drôles. Elles ont réussi à capturer et à représenter avec précision les dynamiques de bureau, tout en faisant rire le public. Et c’est précisément ce que vise toute grande comédie.
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